Oui, Vierzonitude est hermétique à l'art contemporain et surtout à ces discours pseudo-intellos qui obligent les artistes à nous expliquer ce qu'ils font. Vierzonitude a donc reçu ce commentaire : "Hermétique à l'art ? C'est flagrant, et en plus, vous ne cherchez surtout pas à réfléchir à la visibilité du travail des femmes dans l'espace public, pour tenter de trouver un chemin d'amélioration de la vie en société : c'est l'objet de cette Biennale."
On s'en doutait : critiquer l'art contemporain réalisé par des femmes, c'était s'exposer à ce procès en sexisme ou en anti-féminisme. sauf que cet art soit fait par des hommes ou par des femmes, si Vierzonitude a envie de dire que c'est n'importe quoi, il le dira. Jusque là, la médiocrité n'a pas de sexe.
Alors faire dire à Vierzonitude que ce blog ne cherche "surtout pas à réfléchir à la visibilité du travail des femmes dans l'espace public", c'est un peu fort. Est-ce à dire que sous prétexte que cette Biennale est placée sous le signe du féminisme, il faudrait en faire un totem et s'agenouiller devant ?
Et bien non. Cette Biennale a le mérite d'exister, la critique va de paire. Ce n'est pas parce que l'art contemporaine à Vierzon est conjuguée au féminin qu'il échappera à notre façon de penser, si c'est nécessaire. Et au regard de certaines œuvres, c'est nécessaire.
Quant au chemin d'amélioration de la vie en société, pas sûr qu'il passe par des raisonnements destinés à nous faire croire qu'une peinture au sol devant l'esplanade de la société-Française relève du génie esthétique. Si certains veulent le croire tant mieux...