C'est une habitude : la démocratie vierzonnaise est singulière. La culture du secret et de l'entre-soi est une vieille habitude qui met les citoyens à part des décisions municipales et permet aux élus de faire à peu près tout ce qui leur plaît. A cela plusieurs exemples :
Dans la presse locale, le président de la communauté de communes de Vierzon cite une entreprise locale qui va créer un deuxième site sur le parc technologique avec 30 à 40 emplois (il faudra vérifier). Mais notre président ne cite pas l'entreprise, comme si c'était un secret d'Etat. Soit il ne dit rien, soit il dit tout, mais cet entre-deux laisse à penser que l'élu cache un secret. Et c'est valable pour deux sociétés déjà installées sur la ZAC de l'Aujonnière et qui vont s'agrandir. Comme ça, l'élu s'octroie le bienfait de ces bonnes nouvelles, peu importe si le citoyen qui l'a élu (ou pas) a envie de savoir.
Même schéma avec le terrain qui devrait être vendu face à l'Ehpad Ambroise-Croizat, au Clos-du-Roy. Tout le monde sait à peu près ce qu'il y aura, mais personne n'ose le dire, de peur de s'attirer les foudres. ET surtout, pour ne pas donner la sensation qu'on est contre ce qui va se construire, mais contre la vente du terrain qui sert aux résidents et à leurs familles.
Schéma encore identique avec cette fois-ci, la culture de l'entre soi, ou comment les élus ont cru faire plaisir à un copain en lui vendant la maison de Célestin Gérard. Il y a un an, une délibération désignait l'acheteur sans que cette vente n'ait été mise sur la place publique. Vierzonitude évente le secret, la délibération est retirée au dernier moment mais tout, dans l'attitude des élus, montre que l'acheteur désigné il y a un an sera bien celui qui devrait emporter le morceau. A quelles fins, ça, on ne sait pas.
Schéma criant de ressemblance avec le projet Virtuo. Les élus voudraient nous faire croire que 88.000 mètres carrés d'entrepôt vont se construire, qu'ils créeront 300 à 400 emplois, sans citer le nom de la ou des entreprises qui vont s'y installer. De deux choses l'une : ou ils n'en savent rien et c'est hasardeux, comme les travaux destinés à accueillir deux écoles qui n'ont aucun élève, soit ils le savent et ne veulent pas le dire, de crainte de réactions négatives.
Pas de doute, la culture de la transparence n'est pas une qualité vierzonnaise.