Quand le chat communiste n'est pas là, les souris socialistes dansent ! Mais quelle est donc la nature de cette insurrection à la rose ? Dans la presse locale, les élus socialistes osent s'élever, publiquement, contre une décision communiste. Voyez vous ça, Jerry qui tient tête à Tom ! Il aura fallu que l'ex-maire Nicolas Sansu, devenu député, quitte son fauteuil de premier magistrat pour que le P.S ose enfin bouger un cil.
On ne va pas s'en plaindre, pour une fois que des élus tiennent tête à l'hégémonie communiste et à son appétit de béton, de bitume et de pollution, on se dit que ça y est, les consciences ankylosées depuis 2008, commencent à s'animer. Et s'aperçoivent que le programme stalinien appliqué à Vierzon va à l'encontre des principes que nous défendons.
Il a fallu aussi que les Insoumis lancent leur opération Mille arbres à Vierzon pour que les Socialistes aient l'idée de revégétaliser les espaces publics. Mais, au fait, ils étaient où les Socialistes depuis 2008 ? Quand ils critiquent vertement la place Jacques Brel, n'étaient-ils pas là au moment de sa conception ? Pourquoi la remettent-ils en cause maintenant alors qu'il aurait fallu l'ouvrir au bon moment ?
Le P.S était-il autant bâillonner pour n'avoir rien dit depuis 14 ans ? Et comme le P.S ne veut pas non plus finir dans l'opposition, il décerne quand même les bons points sur l'extinction de l'éclairage public par exemple. On espère que le courage politique de nos amis socialistes sera un peu plus flagrant jusqu'en 2026 et qu'ils sauront s'opposer avant que les projets n'aboutissent. Mais, comme eux, pointons ce qui est bon. Le P.S à Vierzon est encore vivant.