On ne peut pas dire que le courage politique étouffe les composantes de la gauche vierzonnaise bien rangée derrière leur nouvelle maire. Il est vrai que la Nupes a anesthésié toute contestation. A Vierzon, la gauche a dû s'agenouiller devant la candidat communiste tandis qu'ailleurs, la gauche s'est recroquevillée dans la moue grimaçante de Mélenchon.
La vente de la maison de Célestin Gérard permet ainsi de constater que la pensée unique a frappé le P.S, les écolos s'il en reste, et la France insoumise. Muets comme des carpes, leurs élus et militants ne pratiquent plus que la génuflexion. Nous constatons donc que le P.S, LFI, les communistes et les écolos, c'est bonnet blanc et blanc bonnet puisqu'aucune voix ne s'élève contre cette vente.
C'est bien joli de hurler à son autonomie, encore faut-il avoir le courage de ses idées. On sait que des élus sont en désaccord avec cette vente, mais voilà, la politique politicienne à Vierzon, a toujours dicté le bien commun. La vente de la maison de Célestin Gérard en est l'exemple-type : quel intérêt aurait les autres partis à contester ce choix, après tout, ce n'est qu'un amis de pierre.
Cette maison est devenue le symbole de l'entêtement communiste à brader le bien commun, au nom d'on ne sait quelle idéologie rance, de quel dogme dépassé depuis longtemps. Mais le P.C veut garder la main et reculer sur ce sujet, ce serait montré sa faiblesse politique. Quand bien même la maire actuelle reconnaît que la maison a été sous-évaluée mardi pour se dédire le samedi... Après avoir reçu un coup de règle sur les doigts.
Ce sont bientôt les journées du patrimoine. on aura l'air malin, à Vierzon, de participer à cet événement, en sachant que les élus vont brader un patrimoine historique. Mais, en est-on à une contradiction près ? L'histoire de Vierzon est une contradiction. Vierzon est une contradiction !