Le rouleau compresseur communiste est passé par là... L'autonomie de la nouvelle maire, Corinne Ollivier, est un leurre, et on s'en doutait. Mais ses dernières déclarations, à propos de la vente, par la ville de la maison de Célestin Gérard, viennent le confirmer.
Interpellée par une opposante à cette vente, lors de sa première rencontre avec les habitants, la maire de Vierzon déclare, lit-on dans la presse, "une nouvelle évaluation au service des Domaines, pour revoir le prix de vente, qui a sans doute été sous-évalué".
Lors d'une autre rencontre, quelques jours plus tard, interpellée par une autre opposante à cette vente, la maire de Vierzon rétropédale et ose dire, dans la presse locale : "S’il est possible que le prix de vente soit réactualisé, je n’ai jamais dit qu’il avait été sous-évalué." Elle affirme par ailleurs que la maison sera bien vendue, fidèle à l'idéologie tendance gros godillot de son prédécesseur, assurée également que la gauche vierzonnaise dira oui de la tête sans broncher, comme les petits toutous à l'arrière des voitures.
Que s'est-il passé entre les deux réunions ? Les communistes n'aiment pas être dédits ! Si la maire de Vierzon avait fait preuve d'un peu d'ouverture, elle vient de se refermer afin de ne pas mettre en porte-à-faux son prédécesseur. Qu'il fallait être naïf pour croire à l'autonomie de pensée de la nouvelle maire et à l'autonomie de la gauche vierzonnaise, inféodée corps et âme à une poignée d'encartés à la faucille.
Ainsi, affirme-t-elle que la maison sera bien vendue, conformément au dogme aveugle et sourd des élus de la gauche à mettre dans le même panier, puisque LFI, comme le P.S ou les autres élus, n'osent pas bouger le petit doigt pour affirmer que cette vente n'est qu'un acte jusqu'auboutiste destiné à assoir l'autorité de l'hégémonie stalinienne vierzonnaise.
Voilà où nous en sommes à Vierzon, à brader un patrimoine vierzonnais car il s'agit d'une maison de maître, d'une maison bourgeoise, d'une maison de patron. Qu'aurait ont dit s'il avait fallu brader la Bourse du travail, siège de la CGT, au nom d'un idéologie à la noix. Car dans la déclaration de la maire, il n'y aucun argument valable pour justifier cette vente, aucun.
Hormis le fait de dire, comme le ferait un gosse de CE2 : "c’est un très beau bâtiment". La belle affaire. "Et on a donné des garanties pour que la façade qui est classée soit préservée". Où sont ces garanties ? A qui ont elle été données ? Au futur vendeur déjà désigné ? Pourquoi les habitants qui ont voté, certes ils ont été peu nombreux, pour cette municipalité-là, ne peuvent pas en être informés ? "De toute façon, on ne visite pas l’intérieur", ajoute la maire ? Sauf les clients du restaurant... Aflligeant.
Il ne reste plus qu'à s'enchaîner aux grilles !