A l'heure des déconvenues scolaires, Vierzonitude s'interroge. En espérant ne pas être le seul. résumons : deux écoles parisiennes annoncées à grands renfort de tambour et de trompettes devait inaugurer le printemps étudiant de Vierzon. Même payantes, dans une ville de gauche qui finalement lutte contre le capitalisme mais s'en nourrit, c'était l'aubaine. 425.000 euros de travaux plus tard dans des locaux du lycée Henri-Brisson, aucun élève n'est venu en cette rentrée. Les deux écoles envisagent désormais de se tourner vers la formation continue.
Nos élus, les mêmes, ont mobilisé plus de quatre millions d'euros (inflation sur les travaux !) pour créer un campus numérique dans le B3 de la Société Française. Avec de belles promesses, aussi belles que celles des écoles parisiennes, la preuve :
C'est bien écrit : 200 étudiants d'Algosup. Bon, la nouvelle auberge de jeunesse est morte et enterrée.
Quelle est la réalité aujourd'hui ? La voilà, dans la presse locale.
41 élèves en 2022, 200 en 2023. Par quel miracle ?
"L'ambition numérique qu'on porte, c'est de créer un écosystème qui englobe formation, création d'entreprises et croissance", expliquait à France 3, Fabien Bernagout, vice-président de la communauté de communes en charge de l'innovation et conseiller municipal de Vierzon. "En prenant l'exemple de Ledger et en profitant des "atouts" naturels et logistiques de la ville, les élus s'attendent à la construction d'un cercle vertueux, déjà illustré par la création d'un Bachelor (formation de niveau licence) par les écoles parisiennes Isit et Efrei, à la rentrée 2022." Bon, si nos élus sont visionnaires pour les écoles parisiennes que pour le reste...