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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'effet girouette de la communauté de communes

Publié par vierzonitude sur 30 Octobre 2022, 19:16pm

"Nos financements ne permettent pas de prendre des mesures fortes", déclaré François Dumon, président de la communauté de communes de Vierzon, rapporte la presse, à l'issue du diagnostic territorial pour le Plan climat air énergie territorial. Il faut dire qu'on ne peut pas à la fois, promouvoir les camions en lisière de la forêt, et se défendre de lutter contre le réchauffement climatique. On sait déjà nos élus communistes schizophrènes, n'aggravons pas leur cas. 

Pourtant, François Dumon pourrait utiliser l'énergie du vent pour faire des économies, ses discours en sont truffés même s'ils sont plus soporifiques qu'une boîte de Xanax. Cela ferait du bien à l'environnement, surtout à celui de Vierzon. Ajoutons qu'en lieu et place de la plateforme logistique géante aux 300 emplois hypothétiques, François Dumon pourrait y planter, un champ de girouettes. C'est très tendance, la girouette : j'aime les camions et je lutte pour l'environnement. Mais pas, y'a pas d'argent les caisses. Sauf pour ce qui convient à notre président au 45 ans de mandat l'an prochain !

Fort taux de gaz à effet de serre sur le territoire de la communauté de communes de Vierzon - Vierzonitude

Fort taux de gaz à effet de serre sur le territoire de la communauté de communes de Vierzon - Vierzonitude

La restitution publique du diagnostic Plan Climat Air Énergie Territorial, un dépliant avec plein de chiffres et des schémas (à lire ci-dessous) est instructif, pour celui qui est arrivé au bo...

http://www.vierzonitude.fr/2022/10/fort-taux-de-gaz-a-effet-de-serre-sur-le-territoire-de-la-communaute-de-communes-de-vierzon.html

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J
JAUG
30/10/2022 19:57
Transport routier : 49,8% des 1 148GigaWatt consommés sur la communauté de commune ;<br /> Émission des gaz à effet de serre (GES) : transport routier : 54,1% des gaz produits sur la CC ;<br /> Transport routier : 84% d'oxyde d'azote (y compris les véhicules légers)<br /> Transport routier : concentration des polluants le long des axes autoroutiers ;<br /> ... et bien d'autres sujets tout aussi consternants.<br /> A la question à François Dumon : ne pensez-vous pas que l'ajout de milliers de camions sur le site Virtuo ne va pas aggraver la situation déjà préoccupantes ; réponse : on installe une station à hydrogène, cela réduira la pollution.<br /> ...... et les jolie marmottes emballent les chocolats pour nos enfants..... la vie est belle
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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