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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le Number sera un hommage au Number One

Publié par vierzonitude sur 30 Octobre 2022, 12:52pm

Dylan Blin, patron AAP Sécurité à Vierzon, Vichy et bientôt Bourges va créer une discothèque Le Number en 2023, Il répond à nos questions.

 

Pourquoi vouloir créer une discothèque à Vierzon ? 

Vierzon est une ville vivante, une ville attractive qui a beaucoup évolué en 6 ans, date où je suis arrivé pour AAP Sécurité, en revanche on a bien trop longtemps délaissé la jeunesse, pour les laisser partir dans les villes limitrophes (Bourges, Châteauroux..) 

Où serait elle située et quand ouvrirait elle ?

Elle sera situé proche de Super U, un endroit stratégique, elle ouvrira fin 2023. 

Le Number c'est le futur nom, un hommage au Number One a Allouis ?

Le Number est effectivement le nouveau nom, en revanche nous avons aucun lien avec les anciens gérants. Le Number sera un hommage au Number One, une époque mythique pour tous ! 

Après une agence de sécurité a Vierzon, une autre à Vichy, une troisième prochainement à Bourges, avez vous encore d'autres projets en tête ?

Je suis rempli de défis, il y a encore quelques semaines, j’étais sur le point d’acheter d’une station de lavage, proche de Bourges projet annulé en raisons d’un matériel trop vétuste.  Des projets pour faire bouger Vierzon, j’en ai, d’ailleurs, j’irai créer dès janvier 2023 une association en lien avec la mairie afin de proposer quatre dates dans l’année pour de la production d’artistes locaux, scène DJ, dans des différents lieux plein air de Vierzon. 

Les discothèques finalement, n'est ce pas un peu démodé ? N'y a t'il pas autre chose à créer ?

Les discothèques où l’on n'écoute pas la demande de la clientèle, oui c’est démodé, la communication est très importante, aujourd’hui nos clients demandent la fête, après des mois, et des mois renfermés à cause du Covid 19, on leur proposera un complexe qui englobera plusieurs structure, mais ça… Je vous le dévoilerais au moment venu. 

Nous avons fait notre première soirée Halloween, dans un lieu qui n’est pas le nôtre, à la Suite. Le résultat a été spectaculaire !  Nous avons dû refuser une centaines de personnes faute de places. D’ailleurs, nous avons proposé des navettes gratuites ! Qui ont cartonné !
 

After Halloween. Lundi 31 Octobre 2022, veille de jour férié.
 

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Commenter cet article
L
Lair Michel
31/10/2022 08:59
le number ! le numéro ? le nombre ? Pourquoi pas le number two ? Le number. Un nom ridicule ....
Répondre
L
LoL le retour
31/10/2022 15:06
Vous avez raison,la prochaine discothèque N°3 sera renommée " Le" je pense à tous les coups. :-))

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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