Les élus de Vierzon font bien peu de cas de la rue Joffre, abandonnée depuis des années, sans le moindre projet la concernant. Sans doute, n'est-ce pas assez subventionné puisque dans cette ville, le rythme des investissements suit celui des subventions.
Alors laisser à la biennale d'art contemporain le soin de se pencher sur cette rue, c'est montrer le désintérêt, pire le mépris affiché des élus face à l'importance de ce quartier dans la ville.
La communauté de communes y installe des commerces sans prendre en compte l'environnement de la rue, rendue piétonne, enfin presque, il y a presque quarante ans. La rue est au bout de sa vie et ls élus ne trouvent rien à y redire, si ce n'est un bout de plâtre par-ci, un bout de ciment par-là.
En fait, cette majorité est dans l'incapacité de construire un projet global, elle n'agit qu'au coup par coup, et c'est pour cette raison que tout est décousu. Il n'y a aucune harmonie car les élus agissent en tendant la main. Ces mêmes élus de la majorité arrivent même à dire que la place Jacques Brel est une "hérésie architecturale". C'est dire.
Rien n'est fait et rien ne sera fait tant que les élus n'auront pas une idée globale de Vierzon. Ils sont restés collés à la fusion des 4 Vierzon, en 1937, incapables d'insuffler un élan urbanistique au centre-ville. la place Jacques Brel est le symptôme le plus alarmant d'un manque de compétence et de goût surtout. Il est temps, notamment de regarder la rue Joffre dans l'avenir. Ce n'est plus qu'un goulot où les commerces existants tentent de survivre. Et où l'on brasse du vent pour se donner bonne conscience.