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Vierzonitude

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Conjuration contre Vierzon : on doute de tout désormais

Publié par vierzonitude sur 14 Novembre 2022, 11:08am

Conjuration contre Vierzon : on doute de tout désormais

Depuis que l'on a appris, dans le livre de Jean-Jacques Rossignol, petit-fils de Marcel Rossignol, qui fut directeur commercial de la Société Française jusqu’en 1956, que Vierzon a été ruinée par une conjuration ourdie par les francs-maçons et les services secrets américains, tout désormais nous parait suspect !

L'échec cuisant du festival Pulsar 80 en juillet 1980 a-t-il été commandité par les mêmes qui ont programmé le naufrage économique de la ville de Vierzon, et de la Société Française qui fabriquait du matériel agricole ?

Jacques Brel a-t-il été manipulé pour que sa chanson Vesoul qui aurait dû s'appeler Vierzon-Vesoul ne porte pas le nom de la seconde ville du Cher et, pire, instille dans l'inconscient collectif le fait que cette chanson se moque de Vierzon et pas des autres villes citées dans la chanson ?

Jean Rousseau, alors maire-adjoint socialiste, était-il un agent des services secrets américains et un franc-maçon à double nationalité quand il a renversé, en 1990, la municipalité communiste pour la priver de pouvoir jusqu'en 2008 ? 

Les bouchons légendaires de Vierzon, avant les déviations et les autoroutes, ont-ils été créés exprès par les forces occultes américaines pour propager une mauvaise image de la ville comme étant à éviter à tout prix ?

La construction du Forum république, en centre-ville, est-elle le travail de sape des membres de la conjuration pour tuer le commerce de la rue des Ponts et du centre-ville allant jusqu'à la fermeture de Monoprix et la chute en cascade du commerce de centre-ville ?

La construction de l'Orée de Sologne fait elle partie de la conjuration destinée à ce que le pouvoir, une fois revenu à la gauche, hérite de cette patate chaude qui pollue l'image de la ville ?

La renommée internationale des tracteurs de Vierzon a-t-elle été bâtie de toutes pièces en Europe pour isoler l'actuelle majorité qui se retrouve, seule, à ne pas en faire la promotion dans sa propre ville ?

Et la vente de la maison de Célestin Gérard, est-elle aussi la conséquence d'une manipulation d'outre-Atlantique destinée à déstabiliser le pouvoir municipal en place à Vierzon en le montrant sous son plus mauvais jour ?

Sans compter tous ces mystères et interrogations qui se font désormais jour à la lumière de ces révélations ? D'ailleurs, la venue de François Hollande lors du salon du livre de Vierzon, samedi prochain, n'est-elle pas la preuve de l'entrisme américain venu jeter l'opprobre sur un salon jusque là indépendant des forces politiques puisqu'il viendra parler, entre autre, de géopolitique sur fond de guerre en Ukraine ?

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J
jean Marie
14/11/2022 14:38
Jean Rousseau est-il franc maçon ? Peut-être que oui...C'est ce qui expliquerait son cheminement politique et ses accords hors norme.
Répondre
J
janot
15/11/2022 08:28
Peut-ëtre pas aussi farfelu que ça si on en croit l'ouvrage "JR au pays des Soviets"<br /> https://www.leberry.fr/vierzon-18100/loisirs/les-habitudes-de-gestion-du-pcf-sont-restees-cloisonnees_1300340/
L
LoL Le retour
14/11/2022 12:01
Au moins, avec Vierzonitude, on sait que l'on ne sera pas taxé à "donf "comme le disent les jeunes, c'est déjà très rassurant pour nous Vierzonnais ruinés et progressivement pour les autres encore chanceux!! :-))
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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