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Vierzonitude

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Extrême-droite : la Nupes oublie sa responsabilité

Publié par vierzonitude sur 4 Novembre 2022, 09:08am

Extrême-droite : la Nupes oublie sa responsabilité

Les propos sont en effet scandaleux. Et oui le RN ne changera jamais. La Nupes a le beau rôle de dire que la majorité présidentielle a voté pour que ce parti accède à des vice-présidences à l'Assemblée nationale. De deux choses l'une : ou l'on décrète que le R.N est anti-démocratique et on l'interdit comme Charlie Hebdo, à travers une pétition très suivie dans les années 1990 l'avait demandé. Soit on le considère comme un parti traditionnel et on ne peut pas l'exclure des postes à responsabilité étant donné sa représentativité (89 députés, LFI en possède 75, LR 59, Modem 51, PS 27...)

Et n'oublions pas que la Nupes omet sciemment de préciser que leurs noms figurent aux côtés de deux du R. dans le cadre d'une motion de censure, laissant ainsi au R.N le rôle d'arbitre et surtout la possibilité de la visibilité. Il aurait été simple d'ajouter dans la motion de censure de la Nupes, la lutte contre le racisme et contre l'extrême-droite. Mais c'est un peu simple de vouloir interdire au R.N des postes de vice-président, dans un cadre démocratique et de se vanter que le R.N a alimenté la motion de censure de la gauche. 

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L
Lusor
05/11/2022 18:14
Il serait temps que le PCF sache faire repentance pour tout ce qu'il a cautionné au XXe siècle et ce qu'il soutient encore parfois au XXIe siècle (cf. le récent article enflammé de nos communistes vierzonnais sur le très enviable régime de Cuba). <br /> Ils s'honoreraient à ériger enfin un mémorial aux nombreuses victimes du communisme comme il y en a déjà pour les victimes du nazisme. D'autant plus que les historiens arrivent à des bilans chiffrés du même ordre.<br /> Cela nécessite d'avoir le courage de la vérité !
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L
LoL le retour
05/11/2022 10:05
Eh oui , c'est bien politique ce genre de comportement, une parole de travers ou mal comprise , ou bien contournée,et c'est une place qui se libère au plus pour que les autres irréprochables puissent se jeter dessus et la reprendre sans aucun remord.
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B
bp
04/11/2022 18:22
Sans oublier sur des rencontre à Vierzon il criait au et fort qu'il n'en avait rien à foutre de la NUPES
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L
Le vierzonnais
04/11/2022 14:15
Le député a un commentaire à faire dénué d'honnêteté intellectuelle. Par contre pour répondre sur la mauvaise gestion de sa ville, il n'y a plus personne. C'est dommage.
Répondre
L
Le vierzonnais
04/11/2022 09:35
Cette polémique qui n'a pas lieu d'être est juste un os a ronger pour la NUPES. Cela n'éleve pas le débat, nous sommes habitués avec cette coalition. Rappelez-vous ils étaient plus tendre avec Mr Quatennens....ou Mr Coquerel.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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