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Vierzonitude

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Un nouveau centre de santé adossé à l'hôpital annoncé par les élus

Publié par vierzonitude sur 21 Novembre 2022, 20:03pm

Un nouveau centre de santé adossé à l'hôpital annoncé par les élus

Lors de la réunion publique organisée par la maire de Vierzon Corinne Ollivier, Maryvonne Roux adjointe déléguée à la santé et Nicolas Sansu, Député du Cher, sur le thème de la santé, il a été  annoncé la création d’un centre de santé, adossé au centre hospitalier de Vierzon, avec quatre médecins généralistes. Cela permettra, selon les élus, "à environ 4 à 5 000 patients de retrouver un médecin traitant." A suivre. 

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S
Simara
22/11/2022 07:56
Le BR de ce jour nous apprend que les médecins seront recrutés à l’ étranger. Sommes nous incapables d’ avoir des médecins français formés dans nos facultés ? En attendant ne faisons pas la fine bouche, profitons de cette opportunité et accueillons avec plaisir ces hommes et femmes avec leur culture e t leurs compétences.
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L
Lev
22/11/2022 15:12
Avant la mise en place du numerus clausus (1972), on formait 50000 médecins par an pour 45 M d’habitants. Cette année, il n’y a plus que 10000 étudiants en médecine reçus après le concours. Cherchez l’erreur, depuis 50 ans tous les gouvernements ont réduit à toujours un peu plus le nombre de médecins formés. Donc pas le choix, pour avoir des médecins il faut aller les chercher ailleurs ; souvent pour tout un tas de raisons, ce sont des praticiens qui ne peuvent exercer dans leur pays d’origine
L
LoL Le retour
22/11/2022 09:56
Effectivement , on ne peut plus faire la fine bouche hélas de nos jours, la médecine au rabais va prendre vite de l’Ampleur désormais dans notre beau pays.<br /> <br /> Nous espérons que ces médecins courageux venus de l'étranger ,seront aussi biens voir plus compétents que ceux de chez nous qui ne veulent plus travailler en province ou en zone désertique après leurs études.<br /> <br /> Le mérite vaut à ceux qui le font à contre cœur .
L
Lusor
22/11/2022 01:21
Après Foecy et Vierzon, à qui le tour ? La commune de Mereau à la fiscalité si attractive projetterait elle une maison de santé ? Ça ne serait que justice. Promesse d'élus subventionnée !
Répondre
C
Cincinnatus
21/11/2022 21:05
Le problème n'est pas les locaux, le problème est de trouver des médecins qui viennent s'installer à Vierzon...
Répondre
L
LoL Le retour
22/11/2022 09:42
Effectivement vous avez entièrement raison , à Vierzon on met toujours la charrue avant les bœufs, c'est une question de faire du super show médiatique au détriment de ceux qui se démènent pour faire tourner la boutique dans de bonnes conditions de travail, bien triste monde,non??.
S
Simara
21/11/2022 20:49
On aime bien les réunions publiques sur l’ hôpital à Vierzon. Maintenant on attend une prochaine réunion publique pour une présentation du projet Virtuo. C’ est peut être moins porteur électoralement que les gesticulations autour de l’hôpital.
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M
Méthode Coué
21/11/2022 20:39
Formidable ! Alors qu'un quart de la population de Vierzon est sans médecin traitant et que l'hôpital est défaillant (quel autre terme employer, quand des patients ne sont pas pris en charge faute de lits et de personnel ?), un peu d'auto-satisfaction ne peut pas faire de mal !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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