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Vierzonitude

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Dealers place du Marché au Blé : l'ex-députée propose un collectif d'habitants

Publié par vierzonitude sur 29 Décembre 2022, 23:20pm

Dealers place du Marché au Blé : l'ex-députée propose un collectif d'habitants

Dans un post, Nadia Essayan, ex-députée et actuelle conseillère régionale s'en prend aux "dealers qui sévissent au vu et au su de tous, en haut de la place du Marché au Blé, rendent impossible la vie des habitants et des commerçants du quartier, depuis des mois ou plutôt des années !"

L'ex-députée pose la question :"qui va enfin trouver une solution pour les déloger de là ? Qui va enfin redonner le calme et la tranquillité due à ceux qui vivent là ?"

La conseillère régionale expliqué avoir été témoin d’évènements générant de l’insécurité et appelé la police par deux fois. 

Il faut que ça cesse ! 

Elle propose d'organiser un collectif d’habitants qui fasse des tours de garde ? "Si certains sont partants, je le ferai volontiers !"

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A
AR
01/01/2023 11:43
soit les pouvoirs assument leurs responsabilité de paix sociale et de police , ou alors les citoyens se prendre en charge parce qu'a moment donné çà suffit.! Ou alors continuons avec le blabla et un jour un citoyen n'en pouvant plus sortira le fusil
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C
Chris
01/01/2023 07:23
Mise à part la polémique de son post, je suis un père qui est inquiet pour les collégiens de notre dame. Imaginez un règlement de compte entre dealer avec arme à feu quid des enfants à proximité ?
Répondre
L
Le vierzonnais
01/01/2023 16:49
C'est ce qui se passera inévitablement dès lors que le point de deal sera très rentable. Biensur que ceux qui vendent sont de la vermine mais n'oublions pas que ceux achètent sont complices. Et là par contre, on en connait tous qui fument et qui font prospérer ce trafic.
C
Camarade
31/12/2022 15:36
Et pourquoi pas une milice tant qu'on y est?
Répondre
A
AR
01/01/2023 11:37
tu proposes quelque chose camarade ?
A
AR
01/01/2023 11:37
Vous pouvez aussi téléphoner au commissariat en cachette ou envoyer une lettre anonyme Quand les pouvoirs publics n'agissent pas ? Dans les années 50 , 60 les habitants de mon quartier surtout les prolos n'appelaient pas la police, ils réglaient le problème des voyous
B
br
30/12/2022 13:23
Des tours de garde, oui réhabilitons le beffroi et le vieille tour du chateau ! faudra t'il un costume voir un uniforme et un brassard pour participer à tout cela .Offrons plutôt à ces jeunes commerçants une boutique .
Répondre
A
AR
01/01/2023 11:38
blablabla blablabla
L
LoL Le retour
30/12/2022 16:39
Ouais effectivement , une jolie petite boutique au Bordiot à Bourges bien au chaud et bien protégée sera l' idéale ,et évitera ainsi que les mauvais payeurs partent en courant lors de leur petit achat coup de cœur!!:-))<br /> <br /> Pour les gardes , la police sait très bien faire son travail, laissons lui les affaires dangereuses, car porter un brassard pour se faire passer pour celle-ci est illégal et punissable par la loi et pourrait envenimer encore plus la vie des gens par des menaces venues des dealers.Le citoyen n'est pas non plus "le punisher " de Vierzon!! ;-)
L
LoL Le retour
30/12/2022 11:01
C'est très bien ainsi, mais il ne faudrait pas s'arrêter qu'à ce seul quartier mais bien sur tout l'ensemble de la ville, car les coucous ont tendance à changer de nid et de se réadapter rapidement.<br /> <br /> Il serait également nécessaire de créer" un numéro spécial" pour cela, afin de ne pas saturer le poste de police qui a parfois des missions plus urgentes en cours et qui pourrait par la même occasion permettre à ceux-ci ,de les prendre plus facilement en flagrant délit en planifiant leur intervention. <br /> <br /> On peut comprendre le désarroi de ces personnes et surtout le ras- le- bol de ceux-ci.;et il est bien normal de trouver enfin une solution finale à ce genre de comportement inacceptable.
Répondre
L
Le vierzonnais
30/12/2022 09:28
Il faut appeler le ministre de l'intérieur Mr le Député SANSU, bon le problème c'est qu'on ne combat pas la drogue, on déménage seulement les points de deal pour la paix sociale.... Mme ESSAYAN, vous ne constatez cela que maintenant ? J'attends de voir votre collectif, c'est à l'état de gérer cela. L'habitant y réside justement, vous pensez qu'il ne risque rien à vouloir au mieux gêner ce trafic ? Vous êtes en dehors des réalités !
Répondre
A
AR
01/01/2023 11:46
Pourtant , il en a fait venir des Ministres
O
Oui
30/12/2022 09:26
La maire va lui répondre que c'est un « sentiment d'insécurité »...
Répondre
B
Bp
30/12/2022 04:25
Je croyais que l'ancien maire avait résolu le problème
Répondre
L
LoL Le retour
03/01/2023 22:11
Il a dû à mon avis,souvent égarer ses post-it urgents ou bien être hélas du signe du poisson (rouge) , ceci explique peut-être cela!! :-))
L
Le vierzonnais
30/12/2022 13:39
Sans courage ce problème ne sera jamais réglé, déplacé oui mais ça c'est sans intérêt. Les grands hommes nous manquent actuellement.
F
François Woland
30/12/2022 01:49
Les journalistes aboient, et le créatif passe à la postérité !
Répondre
A
AR
01/01/2023 11:44
et ?

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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