La première édition du festival de Demain a été subventionnée à hauteur de 95.000 euros : 75.00 euros de la ville, 20.000 euros de la communauté de communauté de communes, sans compter le reste (flyer, distribution, etc.), on dépasse allégrement les 100.000 euros. Ils sont vernis les organisateurs pour une première. Et bis repetita pour la deuxième. D'autant que la presse nous rappelle que le festival a accueilli 4.000 personnes, ce n'est pas fou fou non plus. Cela représente une subvention de presque 24 euros par personne, pas mal. Quelle manifestation est subventionnée de la sorte à Vierzon ?
Mais come l'a dit notre chère madame, ce festival doit devenir le Printemps de Bourges de Vierzon. Pour une ville qui se plaint de ne pas avoir d'argent, qui vend ses bijoux de famille (maison de Célestin Gérard) pour renflouer les caisses, qui hurle contre le gouvernement de ne pas la doter suffisamment en argent sonnant et trébuchant mais dans le même temps, en se vantant d'être de redoutables chasseurs de subventions, que ne donnerait-on pas pour des paillettes et su strass ? Et comme pour le tour de France, on attend fébrilement les retombées. Après le capitalisme, le show biz, Vierzon n'en finira jamais de nous surprendre.