"Ce dernier Conseil Municipal de l’année reflète une image de la ville bien égale à elle-même dans sa gestion comme dans ses projets. Toujours aussi peu de transparence, on ne sait pas", a dit Mary-Claude Grison, mercredi soir, lors du conseil municipal. "On nous dit que si, il faut vendre la Maison de Célestin car on manque d’argent. Et puis plus rien. A moins que la raison du bien public l’ai emporté. Alors je m’en réjouirais ! Mais j’en doute, quand je vois que l’on est prêt à supprimer les serres de la ville. Mais me direz-vous c’est pour construire un nouvel EHPAD."
L'élue d'opposition poursuit : "Oui, les anciens bâtiments de l’EHPAD de la Noue sont vieux et devenus inadaptés. Mais ne pourraient-ils pas être rénovés ? Et pourquoi choisir précisément cet endroit-là ? Pourquoi défigurer encore ce lieu ? Vous avez décidément une curieuse façon de mettre en valeur le patrimoine vierzonnais en le détruisant. Quel est l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France sur cette construction sachant que vous êtes en co-visibilité du puits gothique de la Noue, inscrit aux Monuments Historiques (ISMH). Ce puits, qui avait été abîmé lors de travaux et qui n’a jamais été reconstruit ?"
Vraies questions : "Que vont devenir les personnels des serres municipales et tout le matériel ? Sur quel autre site municipal vont-ils aller ? Quelles seront les relations avec le centre de loisirs, situé à proximité immédiate ? Vous poursuivez votre politique d'encerclement du Parc de la Noue avec un bâtiment à usage collectif. Vous entourez définitivement le château de la Noue de bâtiments modernes, vous le laissez tomber en ruine, pour un jour nous annoncer qu'il faut le raser pour des raisons de sécurité...... Certes, la vente des deux parcelles rapporterait presque 500 000 euros, ce qui équilibrerait le budget. Mais quelle certitude de l’apport financier de l’hôpital ?"
Sans oublier que "ce projet, va d’abord coûter en étude. Une étude de faisabilité de plus de 20 000 euros pour la relocalisation des espaces verts ! Et que deviendront les vieux bâtiments qui ne serviront plus ? On ne sait pas. Seront-ils abattus ? A quel prix ? Autre sujet, la râcle de l’Yèvre : pourquoi faire voter si vite la convention alors que nous n’avons pas tous les indicateurs, notamment ceux du Moulin de l’Abricot ? Comme pour le reste, tout est décidé en aparté. Drôle de transparence pour une ville qui parle de concertation !"