Fraîchement élu à la tête de Vierzon, en mars 2008, Nicolas Sansu, maire de Vierzon de 20098 à 2022, avant de devenir député, aurait dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de confier ceci au journal les Echos du 13 mars 2008 : "Pour moi, ces trois derniers mandats s'assimilent au déclin de la ville", analyse Nicolas Sansu. Il fait bien sûr référence aux trois mandats de Jean Rousseau (1990-2008) qui avait chipé la mairie aux communistes ...
Depuis 1990, Vierzon a perdu 3.700 habitants et n'en compte plus que 28.500, écrivait le journal les Echos.
Et Nicolas Sansu d'ajouter : "C'est surtout la population active qui s'en va." Vierzon n'a pas su se trouver un nouveau souffle "à la différence d'autres villes comme Bourges ou même Romorantin après le départ de Matra", poursuit-il.
Mais alors que dire des 2.000 habitants en moins de 2014 à 2020 alors que la ville est administrée par un maire communiste ? Que dire de cette promesse, lu dans les Echos : "Fort de sa victoire, il doit désormais tenir le pari difficile du redressement économique et de l'attractivité retrouvée." Non seulement, le redressement économique n'est qu'une continuité de ce qui existait mais l'attractivité est en berne.
On peut aisément affirmer qu'entre 2008 et 2022, "ces trois derniers mandats s'assimilent au déclin de la ville".
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La victoire de Nicolas Sansu dès le premier tour à Vierzon marque le retour dans le giron communiste d'un fief historique du PCF après une parenthèse de droite qui a duré dix-huit ans. Natif d...
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