La vente des murs de la maison de Célestin Gérard (par l'ancien maire) était une décision politique. Elle a péri par où elle a voulu forcer : la politique. Les défenseurs du patrimoine ont gagné une bataille face à l'entourloupe, évitée de justesse de nos élus, qui ont voulu vendre la peau de l'ours avant de l'avoir abattu, en présentant le vendeur dans une délibération qui avait été retirée au profit d'un ensablage de ce projet sans queue ni tête.
Certains vont crier au gaspillage de l'argent du patrimoine puisque des travaux sont à prévoir, à l'intérieur, du moins supputons-nous car depuis cet échec de la vente, c'est silence radio dans les rangs de la municipalité. Mais dans une ville qui est capable d'aligner une subvention de 200.000 euros pour une association sportive, elle peut bien en dépenser un peu pour son patrimoine. A moins que l'on pense qu'ne pelouse synthétique soit plus importante qu'une maison historique.
C'est là toute la philosophie d'une politique qui est mise à jour. Les préférences de cette majorité en disent long sur les desseins qu'ils réservent à ce gros village qu'est devenu Vierzon. On nous a fait le coup des retombées positives quand on casqué pour le tour de France et maintenant c'est au tour du foot, Vierzon le petit poucet, de nous promettre son lot de retombées médiatiques et plus si affinités.
Après tout, chacun ses passions : certains l'histoire de Vierzon, d'autres le foot, ni l'une ni l'autre n'est opposable mais pas complémentaires, dans cette ville au tri sélectif. On attend avec impatience une communication de la ville à propos de la maison de Célestin Gérard, à moins qu'elle ne ronge son frein et nous prépare une autre aberration comme elle en a le secret. N'empêche que sortir du bois et nous expliquer la suite, serait du moins une politesse envers ceux qui l'ont combattue.
Défenseurs du patrimoine : 1 - mairie : 0