Les élus écologistes, Insoumis et socialistes ainsi bien sûr que l'opposition, auront-ils assez de courage politique pour dire "ça suffit" ! Après quinze ans d'incurie politique, pas besoin d'un audit pour jauger les conséquences de la politique de la majorité sur la santé de Vierzon. Avec le départ de l'ancien maire, les Socialistes, les Insoumis et les Ecologistes ont un boulevard pour changer le sens du vent.
Premier résultat : la maire de Vierzon, tout à l'héritage de son prédécesseur, a renoncé à vendre la maison de Célestin par faute de majorité au conseil municipal. Les Socialistes imposent une végétalisation de certaines places de Vierzon après avoir traité la place Jacques Brel (à laquelle ils ont participé quand même...) d'hérésie architecturale. Les Insoumis ont compris et l'ont écrit que la gauche vierzonnaise entre autre avait tourné le dos à sa réalité politique pour épouser le grand capital et la destruction de la planète.
Alors il est temps que Vierzon arrête d'être maltraitée comme elle l'est depuis quinze ans et bien avant 1990. Il est clair qu'aujourd'hui, la ville n'appartient plus à un parti, de toute façon, vu comme cette ville a été dépecée par ceux qui se se font une carrière sur la bête, qu'on ne peut pas dire aimer cette ville et l'avoir mis dans un tel gourbi.
Entre les contradictions politiques, les renoncements, les abandons, Vierzon doit retrouver la voie citoyenne et ne plus servir de faire valoir à des partis fatigués. La gauche vierzonnaise n'est pas la gauche, ce n'est qu'un marigot de rancœurs et de frustration. or, une ville ce n'est pas ça. Un centre-ville à bout de souffle, une absence totale de vision, mais plutôt une stratégie de survie. La ville et la communauté de communes doivent être gérés à la hauteur de ce qu'elle sont.
La privatisation du B3 est une nouvelle preuve du glissement de cette gauche vers ce qu'elle vomit à tous de bras mais qui la sert électoralement. Il reste trois ans de mandat, il est temps de barrer la route à ces héritiers du pire. Et à construire non pas une alternative, un mot galvaudé, mais une opération de sauvetage. Vierzon aujourd'hui n'appartient qu'à 3500 voix de gauche sur plus de 17.000 votants... Cette majorité n'a aucune légitimité, la même qu'il retire à d'autres mieux élus qu'elle. Alors, l'avenir n'appartient plus à ceux qui sont aux manettes. Ils ont trop essoré Vierzon.