Plus on est de fous... La hausse du prix de l'eau, la hausse la subvention au VFC, les points de deal, la rue Joffre, la plateforme logistique... Autant de points de désaccord des élus Insoumis envers la majorité à laquelle ils appartiennent. Mais LFI est-elle encore une composante de la majorité ou une nouvelle aile de l'opposition ?
A trois ans des futures élections municipales, on pourrait comprendre que la France insoumise n'a pas envie de sombrer avec le Titanic. Ses prises de position, sur des sujets qui interpellent de nombreux Vierzonnais ont l'avantage de faire mouche aussi dans le camp de l'opposition qui a voté contre la hausse du prix de l'eau et contre la subvention au VFC.
Doit-on comprendre que les plus de 14.000 électeurs qui n'ont pas voté pour l'actuelle majorité ont enfin des voix plus nombreuses pour les représenter ? La question va donc se poser : LFI peut-elle rester dans la majorité. Souvenons-nous qu'un élu EELV qui avait fait part de son opposition au projet de plateforme géante avant dû démissionner sous la pression.
C'est soit tu l'ouvres et tu prends la porte, sois tu te tais et tu restes. Il avait choisi de partir par le trou que le maçon n'avait pas bouché. On imagine que d'autres sujets de discorde vont arriver. Et que LFI va se retrouver de plus en plus souvent coincer entre le mur et la porte. Certes, les élus ont fait avaliser leur projet de planter 1.000 arbres d'ici à 2026. Et si c'est une avancée, pas sûr que les Vierzonnais s'en contentent/
Comment LFI peut-elle admettre qu'on privatise le site de la Française pour une école privée à 9.500 euros par an ? Comment LFI peut-elle soutenir une majorité qui, d'un côté nous parle d'écologie mais de l'autre, fait tout contre ? Arrivera un jour où le nœud ne tiendra plus. Et ne vaut-il pas mieux être dans l'opposition comme un poisson dans l'eau plutôt que dans une majorité où les regards vont être de plus en plus suspicieux.