Ce n'est pas seulement l'emplacement du projet de plateforme géante qui est en cause, mais toute la politique du président éternel de la communauté de communes. Jamais, sa zone industrielle n'aurait du se trouver là où elle se trouve, jamais un centre routier n'aurait dû être créé en lisière de la forêt, enfin un centre routier qui n'est qu'un parking à poids-lourds réhaussé un restaurant.
La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) Centre Val de Loire le dit dans la presse locale : "Bien que justifiée par le pétitionnaire par les aspects stratégiques du secteur retenu (accès autoroutier, opportunité foncière…), la localisation du projet va conduire à l’atteinte directe et la destruction de plus de 13 ha de zones humides. L’absence de présentation d’analyse de solution de substitution amène à douter de la bonne conduite du principe d’évitement qui aurait dû amener, dès la création de la ZAC du Parc Technologique de Sologne sous la maîtrise d’ouvrage de la collectivité, à s’interroger sur le bien-fondé de la localisation au regard de cet enjeu."
Les élus se sont plantés. En 2008, quand ils sont arrivés à la tête de la ville, après 18 ans de diète de pouvoir local, ils ont voulu imposer leurs marques. Quinze ans plus tard, ce n'est qu'une somme d'erreurs monumentales. Nos élus ne sont plus dans le coup, ils raisonnent encore comme au temps de la guerre froide et s'imaginent que le Parti communiste a encore de l'influence...
On voit le résultat : que ce soit en terme économique, environnemental, la gestion de cette ville est une catastrophe. Plus que 25.000 habitants, une image déplorable, une attractivité nulle et tout ce qui fait de Vierzon a fui dans le caniveau. Le projet de plateforme géante est leur orgueil, leur étendard qu'ils ne voudront jamais baisser car ce serait le symbole de leur perte. Pourtant, ce projet comme d'autres, n'est porté que par des contradictions politiques : ils vont détruire 13 hectares de zones humides pour y implanter une usine à exploitation humaine. Alors qu'eux-mêmes rejettent l'exploitation, ils vont la créer !
Quant à leur écologisme, il ressemble à leur mantra : la retraite à 60 ans quand le président de la CDC ne veut pas lâcher la barre à presque 70... Ce serait risible si ce n'était pas tragique.