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Vierzonitude

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Vierzon, ce gros village géré à l'aveugle

Publié par vierzonitude sur 1 Janvier 2023, 19:04pm

Vierzon, ce gros village géré à l'aveugle

Qu'est-ce qui ne marche pas à Vierzon ? Tout... Il faut se rendre à l'évidence. Bien sûr, nos élus vont nous dire qu'ils n'y sont pour rien, c'est la conjoncture, bla bla, Bourges aussi bla bla... Sauf qu'il y a des communes dans le Cher qui ont gagné des habitants. Pourquoi pas nous ? Pourquoi sommes-nous autant punis depuis presque cinquante ans ? Pourquoi continue-t-on ce qui ne fonctionne pas ? C'est une vraie question et un vrai mystère. Pourquoi nos élus ne voient-ils pas les mêmes choses que nous ?  

En toute objectivité, ils ont bien vu que le Noël à Vierzon était une piètre animation, sérieusement ? Ils ont bien vu que même une kermesse de village peut faire mieux  ? Comment ont-ils pu nous vendre cette manifestation comme une fabuleuse manifestation ? Ne l'ont-ils vraiment pas vu ? L'ont-il vu et ont-ils décidé de faire comme si ?  Y croient-ils vraiment ? Sans doute comme les écoles parisiennes qui devaient faire venir des élèves à Vierzon, comme la plateforme géante, comme le campus numérique, comme le Forum république qu'on nous a vendu comme le nouveau centre-ville de Vierzon ?

N'y a-t-il vraiment aucun élu éclairé qui, une bonne fois pour toute, va dire "arrêtez vos salades ?" Les socialistes en 2022 ont profité du départ de l'ancien maire pour charger la barque et traiter la place Jacques Brel d'hérésie architecturale. Les voilà même en charge verdir les places comme si on ne pouvait pas y penser avant ? Mais le défaut à Vierzon, c'est qu'on ne pense pas, on compte, comme pourrait le chanter Brel.

On compte les œufs des voix dans le cul de la poule électorale. Et ça marche, c'est ça le pire, il suffit d'une poignée de voix pour emporter la mise sur les abstentionnistes nombreux. Voilà sur quoi joue la majorité, sur la crédulité des uns et l'usure des autres. Sauf que ça se voit que la ville dégringole, que nos élus sont myopes, et mal entendants, enferrés dans leur propre croyance. Non vraiment ça se voit que la centre-ville est abandonné, les rues piétonnes délabrées, la place Jacques Brel un four micro-ondes l'été.

Mais on continue la même politique misérabiliste qui consiste à chasser la subvention sans se préoccuper des vraies attentes de cette ville. Pourvu que ce soit subventionné, le reste après tout. Et voilà 2023 partie comme 2022, on attaque la quinzième année de gestion d'une gauche désunie qui tire chacun de son côté sans aucun résultat. Ah si, plus de 2.000 habitants en moins en 6 ans, plus de 400 habitants en moins sur une année, non on dit bravo. Mais chut, nos élus pensent qu'on n'a rien vu. Ne les décevons pas....

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Vierzon : la dégringolade continue
Ces trois derniers mandats s'assimilent au déclin de la ville, disait alors le maire Nicolas Sansu en 2008...
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A
AR
05/01/2023 16:36
Oui mais les oignons de droite font pleurer plus fort. Fichez donc la paix aux oignons
Répondre
L
Le vierzonnais
01/01/2023 20:39
Par contre, pourquoi mettre sur le même plan les projets publiques et celui privé à savoir la plateforme. Projet sérieux et générateur d'emplois n'en déplaise aux écolos bobos retraités pour la plupart. Les commentaires stériles à venir sans réel argument ne servent à rien. Et continuez à me parler du ferroutage pendant que vous y êtes avec les grèves récentes et indignes de la sncf. Vos incompétences vous aveuglent , d'où cette ideologie sans réflexion. Pas grand monde suit ce collectif, c'est rassurant.
Répondre
A
AR
05/01/2023 16:34
la plate forme génératrice d'emplois ? A la question " comment définir le nombre de 300 ? Réponse : c'est un ratio par rapport a la surface. Donc 88 000 m² divisés par 300 , çà fait 293 m² par emploi. Et soyez tranquille , aucun soutien au projet du hangar ne parle ferroutage, même pas les cheminots communistes ou CGTistes. Tout le monde préfère les camions , la pollution et les emplois précaires , CDD intérimaires etc . . . AAH le progrès c'est formidable. Et on verra pour la valeur de nos maisons dans une ville du tout camion
T
tenirbon
01/01/2023 19:56
Article du 13 mars 2008 dans Les Echos<br /> <br /> . « Pour moi, ces trois derniers mandats s'assimilent au déclin de la ville », analyse Nicolas Sansu. Depuis 1990, Vierzon a perdu 3.700 habitants et n'en compte plus que 28.500. « C'est surtout la population active qui s'en va. » Vierzon n'a pas su se trouver un nouveau souffle « à la différence d'autres villes comme Bourges ou même Romorantin après le départ de Matra », poursuit-il.<br /> <br /> Fort de sa victoire, il doit désormais tenir le pari difficile du redressement économique et de l'attractivité retrouvée.\<br /> <br /> Il faudrait peut être l'interroger sur ses résultats !!
Répondre
A
AR
05/01/2023 16:45
Bourges n'a pas subit le sabotage industriel de Vierzon et une grande ville. Pour ce qui est de Romo pas d'histoire, elle souffre aussi et les sans emplois et les jeunes sont partis aussi. Et quel est donc son second souffle ? Et la politique des métropoles qui étouffe les campagnes les petites et moyennes villes. Vous habitez Bordeau, Orléans ou Lyon vous avez tout ce qu'il faut , à 20 km , plus d'école plus de médecin plus de Poste. En terme d'analyse et de réflexion , çà vole bas ici , à part HARO sur le rouge
L
Le vierzonnais
02/01/2023 13:04
Super, merci pour avoir ressorti cet article. Je pari qu'il ne souhaitera pas répondre. En espérant que ça interroge serieusement les votants.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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