Comme des gardiens qui veilleraient sur leur capital, le page facebook de Vierzonitude accueille régulièrement des détracteurs, de Vierzon en plus, mais loin du patrimoine industriel de cette ville. En fait, des lecteurs assidus du camp d'en face (c'est-à-dire des élus de la mairie dont certains lisent Vierzonitude et le revendiquent pendant que d'autres le consultent en cachette pour savoir quand même ce qui s'y dit) viennent ainsi faire acte de rhétorique. Plutôt bon signe, c'est preuve que dans cet espace, le débat peut circuler. Ainsi, des amis fidèles ou des militants peut-être envoyés en éclaireur, viennent lire et poster des commentaires.
C'est très vivifiant la controverse, une méthode que n'aiment pas trop nos élus, certains d'avoir raison et sûrs aussi que les autres ont tort. Quand un post évoque la politique municipale, hop, on en voit quelques uns de ces fidèles, monter au créneau, tenter de ridiculiser ce qui est écrit, apportant cette fameuse controverse que les élus n'osent jamais, des fois que leurs noms soient associés à ce blog, houlà, tremblez carcasse !
Ah sauf exception : le délégué à la communication nous a fait l'honneur de s'inviter dans le débat. Pour quelqu'un qui estime que "tout ne tourne pas autour de vous, heureusement sinon ça ferait peur", il vient boire à la source quand même, estimant que "vos avis, vos articles me font rire, trop répétitifs par contre, renouvelez-vous", nous écrit-il. Un conseil qu'on pourrait lui retourner tant nos élus ânonnent le même discours depuis des décennies.
Comme quoi, les débats volent haut tout de même, non ? Au lieu d'argumenter, en tant qu'élu chargé de la communication, avec les éléments que le cabinet de madame la maire doit lui transmettre, nous avons droit à ce genre de prose qui fait peu avancer le débat de fond. Mais est-ce la volonté ? En tout cas, ravi de compter parmi nos détracteurs, un digne représentant de la majorité municipale qui, sans doute, faute de rival à se mettre sous la dent, a trouvé que Vierzonitude ferait l'affaire. Il a raison.