et le rail ? Que faites vous du rail ? Avec ce machin il ,'y a aucune possibilité de liaison rail/ route L'atout ferroviaire est a l'ouest et eux ils construisent a l'opposé , bravo l'intellect
Mince Maurice a raison dans le petit solognot on parle du projet catella a Romorantin et c 'est la mm chose comme si a Vierzon on allait avoir 300 emplois et à romo 300 <br />
Bin voyons!!!!!!!!!
Et combien d'emplois directs et indirects si nous cherchions à anticiper les crises que nous allons vivre dans le futur?<br />
Subventionner et développer le maraîchage, la polyculture et l'élevage pour nourrir nos communautés et former nos jeunes sont des solutions de bon sens auxquelles nos dirigeants n'ont pas pensé.<br />
Pas assez d'imagination, d'impôts locaux ou de pots de vins?
@Oui<br />
Parfaitement, ils sont resté bloqué au siècle précédent, à vouloir nous faire bosser comme des machine pour des boulots débiles et sous-payés. Et le pire c'est qu'ils se disent de gauche sociale alors qu'ils se plient instantanément au dogme libéral. Aucune vision à long terme, ils ne portent pas d'espoir pour le commun mais uniquement leurs intérêts privés.
O
Oui
23/03/2023 10:17
Ça doit aussi être trop d'avant-garde pour des élus d'arrière-garde qui raisonnent comme au XXe siècle !
G
gepatouvu
22/03/2023 16:44
Cette surenchère est d'autant plus détestable qu'elle se fait sur le dos des chômeurs.
Rappelons que le projet a été emmanché sans concertation avec la population que les élus promoteurs refusent toute réunion publiques. Une enquete publique est enfin mise a disposition de la population , 2700 pages d'enquète publique , 800 pages pour le permis de construire. Bon courage a ceux qui voudront la consulter
Les promoteurs de la plate forme Virtuo font dans l'esbrouffe. An CM, Boris René, a été obligés de réagir mais avec de pauvres arguments ou se livrer a des attaques politiciennes. Sur la question de l'emplois : qui dit création d'emplois dit employeurs , ou sont et qui sont les employeurs ? Les chiffres annoncés sont jetés en l'air sans fondements. Ou plutot pour faire dans la pleurniche sur les chômeurs ( comme le fait les macronistes avec les "petits retraités" ). Les chômeurs vierzonnais ne seront pas plus prioritaires a l'embauche que des chomeurs de Bourges ou Mehun ou Salbris qui postuleront car la discrimination est interdite. François, tu veux spécialiser Vierzon dans la préparation de commandes ? Tu participes a la disparition du savoir faire industriel qui a fait la renommée de Vierzon. Dailleur il n'y a pratiquement de filière en LP et LT mais cela n'émeut pas les élus vierzonnais.
Que Mme le Maire et le président de la com com prennent des engagements, il est vrai qu'on ne peut pas lancer des chiffres sans réels fondements et sans garanties. Soyez crédibles et courageux...Mettez votre place en jeux pour convaincre ! C'était le cas avant...
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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