A Vierzon, on préfère une mauvaise idée subventionnée qu'une bonne idée non subventionnée. Heureusement qu'il existe des entrepreneurs qui ne choisissent pas leur destin en fonction des subventions qu'on met dans leur gamelle. La restauration de la maison à pans de bois est un pied de nez majestueux à la frilosité vierzonnaise et à toutes celles et ceux qui vendent l'identité de cette ville pour une subvention.
Incapable d'avoir des idées originales et des financements en face, la ville a laissé le B3 de la Société-Française aux mains de privé (bowling, écoles privées...) Alors, que rue Voltaire, une maison en ruines, délaissée par les élus est restée debout grâce à un chef d'entreprise qui n'a rien demandé à personne (sauf une subvention pour rénovation de façades à laquelle tout le monde a droit).
Mais dans cette ville, on calcule ses chances électorales au pourcentage des subventions qui font couler plus de béton et de bitume que d'encre étant donné cette capacité à l'indifférence. Vierzonitude l'a déjà écrit, si demain la betterave est subventionnée, il y en aura plein les espaces verts.
Que reste-t-il des projets vraiment vierzonnais ? De vagues fantasmes nourris par des élus hors sol qui croient détenir la vérité mais qui entre les mains n'ont que leurs certitudes électorales. Merci encore pour cette maison à pans de bois, pour ces deux commerces qui vont ouvrir sans qu'on ouvre les robinets à euros, et des chambres d'hôtes déjà louées. C'est bizarrement une réalisation dont ne se vantent pas nos élus nombrilistes, normal, ils n'y sont pour rien. En revanche, le campus numérique....