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Vierzonitude

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Algosup : on attend les réactions des élus maintenant....

Publié par vierzonitude sur 23 Juin 2023, 18:37pm

Algosup : on attend les réactions des élus maintenant....

C'est marrant, nos élus si fiers du campus numérique, inauguré en grande pompe mercredi n'ont pas partagé l'article de la presse locale à propos d'Algosup. La région Centre s'est étonnée de telles révélations, surtout qu'elle a financé le projet de campus numérique à hauteur de 700.000 euros. Mais nos élus ont baissé la tête : pas une réaction publique. La discipline de la majorité écarte le bon sens au bénéfice de la clarté. 

Alors qu'en pensent nos élus responsables ? Et le premier d'entre eux, Nicolas Sansu, ex-maire de Vierzon et député qui, on s'en doute, volera au secours de ces familles endettées à hauteur de 50.000 euros pour payer le cursus d'Algosup à leurs enfants.  La gauche vierzonnaise ne peut pas être constamment du côté du capitalisme.

Mais aussi François Dumon, Boris René, Fabrice Bernagout, Corinne Ollivier ? Quel crédit accordé désormais aux réalisations des élus ? Un campus numérique qui fait une large place pour une école privée à 4 millions d'euros et qui risque de devenir une coquille vide ? Et s'il n'y avait que cela ?

Maintenant, on attend les décisions qui vont être prises. Certains parents ont déjà pris les leurs.

 

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Commenter cet article
L
Lusor
24/06/2023 21:06
Je ne sais pas où sont les élus vierzonnais mais ils ne sont pas en train de désherber. Je viens d'aller à Mereau depuis la côte de La Noue. Le contraste est s'agissant au niveau de l'âne qui renifle ou plus exactement entre avant et après le panneau Mereau. Côté Vierzon les trottoirs sont envahis d'herbes hautes , côté Mereau les trottoirs sont entretenus... J'ai souvent lu que c'était pourtant à Mereau qu'on payait le moins d'impôts... À Vierzon on a la totale : la friche et les impôts.
Répondre
L
Le vierzonnais
25/06/2023 22:27
Le social au detriment de l'essentiel.....
M
Mikados
24/06/2023 15:27
Les élus à Vierzon sont comme des mikados, le premier qui bouge a perdu.<br /> Et à la fin il reste toujours le camarade collant dont on n’arrive pas se débarrasser.
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A
Asinus
24/06/2023 11:06
S’est tenu le congrès des maires du Cher à Vierzon ; à cette occasion le président de l’AMF, David Lisnart, a réclamé qu’on laisse faire les élus de terrain. Entre Virtuo et Algosup, entre autres, nos élus locaux ont bien besoin d’être sous tutelle
Répondre
C
Cincinnatus
23/06/2023 19:54
Si l'on croit la presse de ce jour (23 juin 2023) relatant les échanges du dernier conseil municipal, le maire de Vierzon reste Nicolas SANSU puisque lui seul semble intervenir sur les dossiers litigieux (Virtuo, Algosup, l'écologie). Qu'en est-il exactement ? D'autant qu'il est fort à parier qu'il réagira à cet article, directement ou via un pseudonyme. Ou pas, par mépris...
Répondre
T
Trucmuche
24/06/2023 11:40
Pour la réponse à cet article, Le Vierzonnais va s'en charger.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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