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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Gros problèmes pour le renouvellement de concession des bus

Publié par vierzonitude sur 19 Juin 2023, 05:10am

Le contrat actuel de concession de transport urbain de Vierzon s’arrête au 31 décembre 2023, et rien n'est simple pour le renouvellement, à tel point que la ville va prolonger de neuf mois le contrat en cours, soit un montant de 1.445.141 euros hors taxe.

La ville met en avant "l’ampleur et la soudaineté des bouleversements très récents du prix des carburants", "la baisse globale de la fréquentation des transports urbains depuis la pandémie, constatée au niveau national par la fédération nationale du transport de voyageurs".

L'exercice 2021 à Vierzon a continué d’être marqué par une baisse importante de la fréquentation de 10 %, baisse exceptionnelle consécutive à la pandémie, comme indiqué dans le rapport de la Fédération nationale des transports de voyageurs. 

Vierzon ajoute "la commune ne peut donc pas reconduire son offre de service à l’identique de ce qui existe actuellement" et que "le tarif demandé aux usagers des transports urbains sur une offre identique ne peut pas être augmenté en conséquence sans dégrader le pouvoir d’achat et mettre en péril la pérennité du service".

Ainsi, la ville va "repenser intégralement le cahier des charges de la future délégation" et "mener un audit approfondi et des études complémentaires adaptées au territoire" entraînent "un délai supplémentaire au délai prévisionnel de passation d’un contrat de concession".

Enquête sur le réseau de bus de Vierzon - Vierzonitude

La ville de Vierzon réalise un diagnostic de son réseau en transport urbain Le Vib' pour confirmer ou restructurer les lignes. Cette étude passe par une phase de concertation grand public qui vi...

http://www.vierzonitude.fr/2023/04/enquete-sur-le-reseau-de-bus-de-vierzon.html

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S
spam
19/06/2023 13:58
La ville ne pourrait-elle alors pas plutôt miser sur des navettes de plus petite taille plutôt que de continuer à faire rouler de gros bus vides? <br /> Elle pourrait également développer un service "à la demande" et développer les mobilités douces, vélo-cargo etc.. ça se fait partout ailleurs, mais il semblerait qu'on s'acharne à importer que les mauvaises idées!
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B
Boby
22/06/2023 07:12
Les transports urbains seraient certainement plus utilisés s'ils passaient plus régulièrement. <br /> Si on décide de prendre les transports, on a intérêt de s'organiser, si non, il faut être patient...

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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