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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le même soupe depuis trente ans... voire plus même !

Publié par vierzonitude sur 28 Juin 2023, 05:10am

Ce que l'on ne voit pas sur les photos publiés sur le compte facebook de la ville de Vierzon c'est... le peu de personnes qui ont assisté à cette réunion sur le thème "développement économique, tous mobilisés pour l’emploi".

 

Une petite poignée avec des militants, beaucoup d'élus et un discours, toujours le même depuis trente ans, depuis cinquante ans ! Même discours, parce que mêmes élus, indéboulonnables qui malgré leurs échecs en reconstruisent d'autres.

"Ce moment d’échange a été l’occasion de rappeler le positionnement stratégique et géographique de Vierzon." Mais ça fait 150 ans que Vierzon est un carrefour ferroviaire pour quels résultats ? Trente-cinq ans que l'autoroute A71 a été ouverte pour quels résultats ? S'y sont ajoutées l'A85 et lA20, pour quels résultats ?

"Avec un carrefour autoroutier et ferroviaire exceptionnel au cœur de la France, le territoire est depuis quelques années un choix stratégique d’implantation pour de nombreuses entreprises avec à la clé de nombreux emplois."

Mais quelles entreprises ? Combien d'emplois ? Quel est le vrai bilan du parc technologique de Sologne ? Combien d'emplois créés, combien d'emplois détruits ? Combien de commerces ouverts, combien de commerces fermés ?

"Des perspectives d’avenir intéressantes pour Vierzon et ses habitants."

Trente ans qu'on nous sert la même soupe et pour quels résultats ?
 

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Q
Quatre. J
02/07/2023 09:05
La même soupe avec 10000 habitants en moins n
Répondre
P
Pour rigoler
28/06/2023 11:52
Ils étaient combien à cette réunion?<br /> Elle était prévue quand cette réunion, même pas au courant.<br /> Comme d’habitude on reste entre camarades.
Répondre
G
Guy Wagner
28/06/2023 09:30
La même soupe peut-être!<br /> Mais ces gens ont été élus,réélus,puis réélus dès le 1er tour!<br /> Le PCF a retrouvé à Vierzon les pleins pouvoirs!<br /> La mairie,le Député,les conseillers départementaux et régionaux!<br /> A croire que les vierzonnais aiment la soupe!<br /> Nous avons les élus que nous méritons!<br /> Et nous avons surtout l'opposition que nous méritons!<br /> C'est à dire pas d'opposition!<br /> Hommage au candidat gendarme dont la mission était probablement d'empêcher le RN de présenter une liste afin de permettre la réélection du Maire PCF MACRONCOMPATIBLE.
Répondre
L
Le vierzonnais
28/06/2023 15:34
Je d'accord sur tout, je rajouterai juste qu'ils misent sur l'abstention et ensuite leurs soumis font le reste. Cdt.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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