Vierzonitude a superposé les déclarations des élus lors de l'inauguration du campus numérique avec l'affaire d'Algosupgate qu'a révélé le Berry républicain, le même jour. Et bien ça marche !
"Ca y est ! Nous y sommes !" a lancé la maire de Vierzon, Corinne Ollivier. Comme un cri du cœur, un ralliement devant l'entrée du B3, l'un des nefs de la Société Française, où le campus numérique a été inauguré ce jeudi 22 juin.
De la même : "Nous relançons une nouvelle histoire autour du numérique qui est partie pour bouleverser tous les domaines de l'économie", confie Corinne Ollivier. Ah ça, pour bouleverser les domaines de l'économie...
"Et comme un trait d'union, c'est précisément dans l'îlot B3 des anciennes usines de la Société Française que ce futur emménage." Enfin, le futur, c'est vite dit.
François Dumon, président de la communauté de la communes de Vierzon : "Cet espace ouvert sur le monde technologique et numérique montre que Vierzon a non seulement un passé mais surtout un avenir". Mais surtout un passé....
François Bonneau, président de la région centre-Val-de-Loire : "Acceptons d'être surpris", oui c'est ça, soyons surpris...
"Une formation d'ingénieur à Vierzon, ce n'était pas écrit, et vous l'avez fait". Ou presque.
"Il faut que l'enseignement supérieur irrigue ce territoire, car il est indispensable." A condition qu'il soit dans les clous.
Nicolas Sansu se souvient de 2008 et de son arrivée à la mairie. "Aucune nef du bâtiment n'était alors reconquise. Une chance ? Une inquiétude ?". On va choisir l'inquiétude.
Maurice Baratte, le Préfet du Cher : "La ville a un rôle à jouer pour l'ensemble du département." A ce niveau, nous dirions l'inverse.