Boris René, vice-président en charge du développement économique a laissé un long message à Vierzonitude, à propos du post concernant un éventuel locataire pour la future plateforme logistique.
Boris René explique ne pas être "un communicant" et préfère travailler "plutôt dans l'ombre". Il fuit "les effets d’annonce", ajoute-t-il, "pour en avoir fait les frais avec le dernier projet en date Franson qui a capoté avec le Covid)."
L'élu communautaire et également municipal porte, dit-il, "un projet exceptionnel pour notre territoire, une plateforme logistique sur le parc technologique. Et un collectif minoritaire qui s'y oppose, prêt à faire retarder et capoter le projet en allant chercher des ressources extérieures, des associations militantes externes qui n'ont aucune visibilité sur notre territoire et ses difficultés. Je trouve cela triste."
Comme le disait Vierzonitude, "même si je donnais le nom du potentiel futur locataire cela n'y changerait rien. Par contre, si le projet est retardé, il est clair que le porteur se désistera au profit d'un autre territoire plus propice à son installation."
On appelle ça du chantage, non ?
Pour Boris René, "la bataille est rude, chaque territoire à notre échelle veut conquérir ces 250 emplois, c'est la réalité ! Une opportunité comme celle-ci ne se représentera pas ou très difficilement. Et si le territoire doit en faire les frais alors je n'hésiterais pas à dénoncer ces agissements."
A propos de la gratuité entre les deux péages de Vierzon de l'A71 : "Sans trahir de secret, nous avions déjà eu un échange suite à un changement de direction chez Cofiroute pour présenter le futur projet qui n’était pas encore complètement finalisé. Mais nous voulons travailler conjointement à une proposition, c’est important."
Pour la destruction des zones humides, "sur le site les équipes Virtuo proposent des aménagements de qualité et ils doivent obligatoirement compenser une pour une les zones humides prélevées, les acheter pour les redonner au conservatoire pour gestion. C’est pourquoi le terrain de la Gratouille a été vendu ainsi que le terrain en face du projet Virtuo qui avait servi à stocker la terre de remblai de l’actuelle autoroute en contrebas."
Boris René l'assure : "les sites seront totalement réhabilités au frais de Virtuo et géré par le conservatoire local, c’est déjà le cas avec l'île Marie par exemple."
Quant aux 300 camions supplémentaires sur la RD926, Boris René conteste ce chiffre : "Je ne sais pas qui vous a fourni cette information. A l’heure actuelle d’après le comptage précis de la DDE, c’est 930 camions jours qui empruntent déjà la rocade nord. Demain avec le locataire identifié actuellement, cela représenterait 60 camions complets jour supplémentaires."