Voilà que, quinze ans plus tard, la majorité vierzonnaise s'intéresse à Vierzon demain. Mais comment envisager demain avec les habitudes d'hier ? Comment engager une politique vertueuse et apaisée dans une ville qui se prend pour ce qu'elle n'est pas ? Comment envisager l'avenir avec de vieux reflexes ?
Depuis combien de temps, les mêmes se passent le relai et font étouffer cette ville ? Depuis combien de temps n'ont pas ils pas conscience que nous sommes moins de 25.000 habitants et qu'il y a urgence à en prendre conscience ?
Depuis combien de temps, la ville sert aux intérêts de quelques uns et non l'inverse ?
Rien ne fera revenir dans les ors de son passé. En revanche, on peut essayer d'infléchir sa réputation, d'améliorer son cadre, soigner les détails, adopter une autre philosophie politique, faire autrement que ces longues litanies verbales au conseil municipal, au service d'une cause politicienne et non au service des habitants.
Vierzon a besoin d'être apaisée, regardée autrement. Quand on voit le flop de la place jacques Brel, on se dit que nos élus, de l'écologie pleins la bouche, ont raté le coche.
Certains qui étaient là lors de la construction du Forum république, autre flop, nous font croire qu'ils vont redresser la ville à coups d'emplois subventionnés.
On ne croit plus à Vierzon demain, pas avec ceux d'hier, en tout cas qui de 1959 à 1990 et de 2008 à aujourd'hui, auraient eu largement le temps de dimensionner Vierzon aux exigences dont nous sommes contraints actuellement. Ce n'est pas le cas. La fable de la gratuité entre les deux péages est l'exemple typique d'élus qui agissent dans l'urgence.
Vierzon est un village géré comme une mégapole. Or, Vierzon est une petite ville qui voir mourir ses rues piétonnes, qui voit s'éteindre son centre-ville au profit d'une périphérie que les élus soignent plus pour leur cause électorale que par nécessité urbaine.