Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle
Le club de tir sportif, quatre titres de champion de France et... oublié !
Publié par vierzonitude
sur
16 Juillet 2023, 05:10am
Nous avons reçu ça : "Dans l'article du Berry républicain du 11 juillet, le sport vierzonnais a été mis à l'honneur par une réception à Chaillot pour les clubs ayant gagné un titre ou effectué une saison historique. Le club de tir sportif Vierzonnais avec un titre de Champion de France en individuel, une médaille d'argent en individuel et deux titres de champions de France en équipe lors des Championnats de France de tir sportif 2022/2023 ne semble pas faire partie des clubs ayant effectué une saison historique ou ayant gagné un titre (on en a fait quatre) puisque nous n'avons pas été conviés. Il semblerait que les sports individuels soient quelque peu oubliés.
"Notre club est situé 28 route du Bois Blanc depuis 1982. Nous sommes propriétaires de nos installations (nous payons eau, électricité, impôts, travaux etc avec une subvention annuelle de la mairie de 500 €.). Nous sommes 182 licenciés, et pratiquons le tir sportif en loisir et en compétition. Tous les ans, quelques uns de nos compétiteurs participent régulièrement aux différents Championnats de France organisés dans la saison, et rapportent des médailles. Cette année fut la meilleure."
Bonjour Dans l'article du BR du 11 juillet, le sport vierzonnais a été mis à l'honneur par une réception à Chaillot pour les clubs ayant gagné un titre ou effectué une saison historique. Le club de tir sportif Vierzonnais avec 1 titre de Champion de France en individuel, une médaille d'argent en individuel et 2 titres de champions de France en équipe lors des Championnats de France de tir sportif 2022/2023 ne semble pas faire partie des clubs ayant effectué une saison historique ou ayant gagné un titre (on en a fait 4) puisque nous n'avons pas été conviés. Il semblerait que les sports individuels soient quelque peu oubliés. Je vous remercie si vous pouviez faire passer ce petit article sur le blog et reste à votre disposition si vous désirez de plus amples renseignements
Notre club est situé 28 route du Bois Blanc depuis 1982. Nous sommes propriétaires de nos installations (nous payons eau, électricité, impôts, travaux etc avec une subvention annuelle de la Mairie de 500 €.). Nous sommes 182 licenciés, et pratiquons le tir sportif en loisir et en compétition. Tous les ans, quelques uns de nos compétiteurs participent régulièrement aux différents Championnats de France organisés dans la saison, et rapportent des médailles. Cette année fut la meilleure.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.