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Vierzonitude

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Poids-lourds : la mise au point de Vierzonitude

Publié par vierzonitude sur 18 Juillet 2023, 05:10am

Poids-lourds : la mise au point de Vierzonitude

Dans l'esprit (mal tourné) de quelques uns, Vierzonitude serait devenu l'ennemi des poids-lourds et des routiers, à travers les post que ce blog peut publier. Et surtout de part sa position hostile à la création d'une plateforme logistique géante. Il n'y a pas de pro ou d'anti poids-lourds, il y a surtout des adeptes de la mesure. 

Vierzon a donné en matière de poids-lourds : rappelons qu'avant l'ouverture de l'A71, en 1989, entre 1.500 et 2.000 camions se croisaient dans le centre-ville de Vierzon, avec son lot de désagrément et de pollution : il n'y avait qu'à constater l'état de la rue Armand Brunet.

Quand la communauté de communes de Vierzon a  voulu créer un centre routier qui n'en a que le nom, à l'orée de la forêt, Vierzonitude s'est élevé contre. Aujourd'hui, nous avons quoi : un restaurant et un vaste parking qui n'est gratuit que si les routiers vont déjeuner au restaurant... Et après, la ville de Vierzon, suivant cette logique, a l'intention d'interdire le stationnement des poids-lourds sur le parking de Super U. 

Pourquoi concentrer trois cents poids-lourds par jour sur un même espace ? Pourquoi sacrifier des zones humides quand à Vierzon, on prend une posture écologique ? Pourquoi créer des plateformes géantes dont on sait qu'elles généreront des nuisances ? 

Il ne s'agit pas de faire le procès des routiers et des poids-lourds. Personne ne remet en cause leur utilité, ils le sont autant que les trains, les bateaux et les avions de fret. Mais pointer les désagréments d'une concentration de poids-lourds, est légitime. Autant que des routiers pourraient se plaindre d'une concentration de voitures sans permis limités à 50km/h sur les routes qu'ils fréquentent. 

De plus, nous pointons surtout les mensonges et celui-là, le plus gros : faire croire que la plateforme rail-route du Vieux-Domaine pourrait être connecté est un fantasme qui ne tient qu'à la gratuité entre les deux péages de Vierzon, ce qui est aussi un fantasme. Si l'on a construit la rocade nord, ce n'est pas pour que François Dumon, président de la CDC fasse joujou avec l'environnement. C'est surtout parce qu'il y avait trop de camions route de Puits-Berteau.

Alors au lieu de croire que les uns sont contre les camions et les autres pour, il faut comprendre qu'un poids-lourd qui passe peut passer indifféremment, mais dix, vingt, cinquante vont créer des nuisances. C'est ainsi pour les poids-lourd comme pour d'autres choses.

Vers une interdiction de stationnement des poids-lourds à Super U ? - Vierzonitude

Question : à quoi sert un prétendu centre routier si c'est pour voir des poids-lourds stationner à proximité du parking d'Hyper U (photo prise un samedi) ? Quelles seront les conséquences de l...

http://www.vierzonitude.fr/vers-une-interdiction-de-stationnement-des-poids-lourds-a-super-u.html

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Commenter cet article
J
Jules
18/07/2023 20:07
Ils ne se rendent pas compte des nuisances...---plutôt ils s'en foutent .......je voudrait savoir si un chauffeur routier accepterait que sa famille vive avec des centaines de poids lourds circulant sous leur fenêtre jour et nuit...pas sûr........
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A
Alien_Agacé
18/07/2023 18:02
Hé oui; comme on le dit à propos de lout phénomène incontrôlé, religieux, sociétal ou autre : "le nombre fait qualité": Une façon "savante" de corroborer l'analyse de Vierzonitude. On peut lui préférer le plus trivial "Trop, c'est trop!". ça vaut aussi pour les bahuts! C'est une autre forme de tyrannie des minorités!<br /> <br /> On ne peut que rappeler l'apparent grand-écart auquel, (peut-être contre son gré, au bénéfice du doute) Mme Ollivier doit se livrer. En effet, malgré son long passé syndical (CGTiste avec le rail comme étendard), peut-être va-t-elle signer le permis de construire de la plateforme XXL des bétonneurs fous de la Com-Com.<br /> <br /> Madame, s'il vous plaît, ne signez pas ce permis. Vous rentrerez dans l'histoire de Vierzon comme la femme qui aura fait prendre le beau virage de l'écologie en disant "non" au capitalisme le plus sauvage! C'est bien plus valorisant que de se voir stigmatisée par le slogan "Vierzon, la ville aux mille camions". N'hésitez pas à envoyer paître les mauvais génies qui vous susurrent à l'oreille "Vas-y, Corinne. Signe ce permis de construire".... Si vous faites cela, vous aurez du monde avec vous aux prochaines municipales. Pas les mêmes, ça c'est sûr!<br /> <br /> Un détail, si le projet produit bien les nuisances et les dépenses démentes annoncées (surtout celles qui n'auront pas été prévues!), c'est vous qui serez responsable. Gloire et servitude du métier de Maire.<br /> <br /> Je vous laisse réfléchir, vous avez 1 heure...
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G
Gepatouvu
18/07/2023 17:58
Très bonne mise au point de Vierzonitude. Il ne viendrait en effet à l'idée de personne de vouloir supprimer tous les camions. L 'association qui lutte contre la plateforme logistique du président Dumon ne revendique pas la suppression de tous les camions mais du tout camion à Vierzon ce qui n'est pas la même chose.
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C
Cincinnatus
18/07/2023 09:12
L'écologie, à Vierzon, n'est qu'un leurre, un argument électoral, uniquement dans les paroles, aucunement dans les faits (abatage d'arbres, désherbage chimique, gabegie d'éclairage électrique, ...).
Répondre
L
Le vierzonnais
18/07/2023 18:15
Je vous conseille un nouveau pseudo : le hamish

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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