Aujourd'hui, la fermeture d'une boulangerie, comme celle de Villages (NDLR : le responsable a refusé de s'exprimer dans la presse locale) peut être mise sur le dos de l'explosion de l'énergie nécessaire à la fabrication du pain. C'est peut-être la bonne explication ou pas.
Seulement, cette raison-là ne peut pas être appliqué aux années précédentes au cours desquelles de nombreuses boulangeries ont fermé : rue Armand-Brunet face à la mairie; rue des Ponts; place du Marché au Blé; Villages comptait en effet quatre boulangeries au milieu desquelles on est venu construire un Pat'à Pain; la boulangerie de Villages face à l'hôpital a été reprise par le Fondant : celle en bas de l'avenue du 14 juillet, par le Paradis des Délices à Chaillot; la pâtisserie de la rue Joffre suite à un départ en retraite n'a jamais été reprise; la boulangerie près du Beffroi a fermé aussi, entre autres.
Le coût de l'énergie est une conséquence, mais à Vierzon, est-elle la seule ? Dans une ville qui ne compte plus désormais que 25.000 habitants, on compte aussi, en plus des dix boulangeries et de la pâtisserie avenue de la République, deux Pat'à Pain (le troisième route de Neuvy a fermé), un Feuillette installé récemment), un terminal de cuisson à Lidl et la vente de pain dans les supermarchés qui ne manquent pas non plus.
Alors, si la fermeture de la boulangerie au coin de la rue du Grelet à Villages peut être rattachée à l'explosion de l'énergie, d'autres phénomènes entrent en ligne de compte. On attend avec impatience une motion du conseil municipal pour la préservation coûte que coûte des commerces de proximité. Mais ça, ce n'est pas assez "politique" pour nos élus...