Il n'y a pas plus d'écologie, ni du souci de l'environnement dans cette majorité-là, qu'il n'y a d'ombre sur la place Jacques-Brel. Quand une municipalité est capable de construire, dans son deuxième mandat, un four à haute température en plein centre-ville, on peut légitimement douter de son concept de l'écologie dans son troisième mandat.
Alors que la majorité tente de ripoliner son image de bétonneuse et de bitumeuse à tout va en repiquant quelques brins d'herbe pour faire croire à sa cause, il est grand temps de considérer qu'il est impératif de stopper tout étalement, impératif de verdir, de planter, d'ombrager cette ville au maximum, de stopper les grands espaces minéraux, les bitumes qui accumulent la chaleur le jour et la restitue la nuit.
Vierzon doit désormais s'appeler Vert'zon, et ne pas rechigner comme le font nos édiles, à mettre du vert partout où c'est possible. La conscience écologique s'arrête aux petits marchés pré-électoraux visant à faire élire une majorité qui ne compte pas plus d'écologistes dans ses rangs qu'il n'y a d'intérêt dans le questionnaire que la mairie propose aux citoyens.
Depuis 2008, elle a botté le train au bon sens, pris l'argent de l'Etat pour remplir sans logique commerciale des pas-de-porte vides pendant qu'elle faisait les yeux doux à la périphérie. Elle ne s'est jamais battue pour le commerce de proximité, elle n'a fait qu'attendre les saintes subventions qui guident désormais la destinée de cette ville. La majorité n'a aucune initiative en matière d'aménagement raisonné, le but étant de couper des rubans tricolores à tour de bras.
Depuis 2008, on assiste à un appauvrissement de cette ville qui n'est pas seulement dû à la baisse de la dotation globale de fonctionnement ou d'investissement. Cette ville souffre, pas que du chômage ou de la vacance commerciale, elle souffre de servir de caution à des élus qui négligent son environnement, qui croient gérer une mégapole, qui croient en des chimères pourvu que l'Etat finance.