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Vierzonitude

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La maire de Vierzon absente du rassemblement mais la citoyenne Corinne Ollivier y était

Publié par vierzonitude sur 12 Octobre 2023, 20:52pm

La maire de Vierzon absente du rassemblement mais la citoyenne Corinne Ollivier y était

On vient d'atteindre le sommet ! Corinne OIlivier, nous apprend la presse locale, a participé, ce jeudi soir, au rassemblement pour la paix du conseiller municipal LFI Thibault Lhonneur. Mais attention, a-t-elle précisé, elle était présente en tant que citoyenne. Ah bon, la maire a décidé d'être simple citoyenne ? Et il faut la croire ?

D'abord, cela signifierait que la maire de Vierzon qui ne veut pas se présenter comme tel ne serait donc pas pour la paix alors que la citoyenne oui. Ensuite, peut-elle se départir quand elle le décide de sa fonction de maire ? Sinon, on en connait qui aurait été content de se départir de sa fonction de député dans des situations embarrassantes.

Donc la femme politique ne soutient pas la paix, mais la citoyenne oui ? Thibault Lhonneur, l'initiateur de ce rassemblement, ne s'est pas départi de son rôle de conseiller municipal et encore moins de son étiquette politique.

En tout cas, la citoyenne-maire s'est retrouvée isolée, ce jeudi soir, place Jacques Brel. Car la presse n'a pas noté la présence d'autres élus du conseil municipal. On doit comprendre encore que si la maire de Vierzon n'est pas d'accord avec les non-dits de Mélenchon, la citoyenne en  revanche approuve. Voilà de quoi troubler un peu plus une union déjà trouble de la gauche vierzonnaise.

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A
Asselineau!
13/10/2023 10:08
A quand un rassemblement pacifique et pacifiste pour réclamer l'arrêt des livraisons d'armes fanco Berrichonnes à Zelenski,au frais du contribuable français.<br /> C'est toute la dichotomie du NPA.<br /> Sur le marché ils disent clairement qu'ils sont pour les livraisons d'armes à Zelenski,pour l'envoi de combattants et d'instructeurs payés par les contribuables français.<br /> Cela ne les dérange pas.<br /> Ils étaient également à l'instar du journal Politis pour le soutien aux djihadistes en Syrie.<br /> Mais subitement,dès qu'il s'agit de l'Israel Palestine,les voilà pacifistes et anti guerre!<br /> QUELLE CONNERIE LA GUERRE!JACQUES PRÉVERT!
Répondre
L
Le Vierzonnais
13/10/2023 07:21
Quand les gauchistes ne se rendent même plus compte de leur bêtise.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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