Il est loin le discours de gauche contre la précarité, pour l'emploi. En inaugurant l'antenne décentralisée des finances publiques face à la gare, nos élus vierzonnais, le député en tête, a inauguré la précarité. ce n'est pas faute d'avoir été alerté par la CGT.
D'une part, rien ne dit que les cinquante agents prévus habiteront Vierzon, ensuite, comme nous l'apprend la presse, "40% des agents de ce service sont engagés en CDD", selon la secrétaire générale CGT des finances publiques.
Malgré cela, sourires de connivence et ruban tricolore coupé, rien n'est trop beau pour servir la cause du député qui ne laisse même pas sa remplaçante, la nouvelle maire, profiter des fruits de son travail. On a bien compris que tout ce que le député avait entrepris comme maire devait lui bénéficier en tant que député.
Oh, il a bien dit que l'objectif était la titularisation des CDD comme il aurait dit qu'il serait pratique qu'il pleuve quand même un peu. On sent que la pugnacité du combat perd en intensité devant l'importance de la réalisation, et qu'importe que les 50 agents ne viennent pas, qu'importe que ce soit des emplois précaires, le principal est de faire croire que tout est merveilleux.
Mais au fait, il n'y a pas d'autres inaugurations dans la circonscription du député pour qu'il phagocyte systématiquement celles de Vierzon ? Ne pourrait-il pas laisser respirer celle qui lui succède ?