Comme en 2019, Ledger envisage de se séparer non pas de 10% de son personnel comme il y a quatre ans mais de 12%. Comme en 2019, on nous répète que le site de Vierzon ne sera pas impacté. Et comme en 2019, nos anti-capitalistes pour la forme, c'est-à-dire nos élus, ne réagissent pas.
Bien sûr, pensent-ils, puisque Vierzon n'est pas touché, pourquoi réagir ? Parce que la communauté de communes a versé, pour la construction de Ledger, un peu plus de 326.000 euros de subvention et que Ledger est Ledger une entité, ce n'est pas rien.
Et surtout, nos dirigeants communistes trouvent évidemment scandaleux qu'une entreprise qui a bénéficié de fonds publics puissent licencier. Oui, ils trouvent ça anormal partout, partout sauf à Vierzon !
Une école privée qui ne remplit pas ses promesses et qu'on a installé dans des locaux publics à grands frais, une entreprise à qui l'on a offert des fonds publics qui licencie, et pas un mot. Nos dirigeants de la ville et de la communauté de communes détestent avoir tort et réagir serait bien sûr admettre qu'on a eu tort.
A Vierzon, on organise des cocktails dinatoires à Véolia que nos élus ont longtemps critiqué pour se gaver sur le dos de ses abonnés à l'eau mais rien n'est trop beau dans l'entre-soi. Le pire, c'est que c'est cet avenir là que nous promet nos élus de gauche, avec sa petite armée de mélenchonistes dressé par l'adjoint aux sports qui prépare le terrain pour le député qui n'est plus maire. A ce niveau de mépris pour les citoyens, on se dit qu'il est temps de changer d'état d'esprit en 2026.