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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


1001 arbres à planter, 1002, 1003, 1004, 1005, 1100....

Publié par vierzonitude sur 9 Novembre 2023, 21:32pm

1001 arbres à planter, 1002, 1003, 1004, 1005, 1100....

Les hostilités ont commencé, la chasse aux zones humides est ouverte. Avec cette discrétion qu'on leur connaît, nos élus se sont bien gardés d'annoncer eux-mêmes le début des travaux de construction de la plateforme logistique géante Virtuo. Les bulldozers sont entrés dans les prairies et d'après les premières photos qu'un de nos lecteurs nous a envoyés, la ville de Vierzon va devoir planter plus de 1.000 arbres d'ici à la fin de son mandat, avec ce que nous voyons, ce sera 1001, 1002, 1003, 1004, 1005, 1100...

Après avoir implanté la mocheté du Forum république en centre-ville, le président de la communauté de communes s'attaque maintenant à la périphérie. Pas de doute, il va falloir lui ériger une statue car on n'a jamais vu quelqu'un s'acharner autant après une ville qui mérite beaucoup mieux.

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M
Marie Charlotte
10/11/2023 17:56
Les élus LFI et l'élue écologiste de Vierzon sont bien muets face à cet écocide à un moment où les éléments se déchainent et nous entrainent vers la destruction de la nature et de l'espèce humaine. Je ne parle pas de l'élu LFI taupe du KGB local, adjoint au sport. Lui se fout complètement de l' environnement. Dommage, car il est encore jeune et avait son avenir devant lui avant cet obstacle en béton....<br /> Alors que tous les voyants du réchauffement climatique sont au rouge, nos élus rouges du sang de la terre, s'obstinent dans leur inconscience morbide car ils sont soumis aux financiers de Blackrock et Vanguard qui financent VIRTUO PROPERTY. Ne dit on pas que : "L'argent n'a pas d'odeur"<br /> Si j'étais dans la peau de ces élus je me sentirais mal à l'aise, et je démissionnerais sans plus tarder.
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S
Simara Paul
10/11/2023 14:16
Honte à ces élus qui détruisent les arbres et bétonnent la ville.<br /> Au moment de notre histoire humaine où le réchauffement climatique et la biodiversité deviennent la priorité des autorités européennes avec le zéro artificialisation des sols, nos élus Vierzonnais sont complètement à contre courant des nécessités du moment. En 2026 ce sera trop tard : la catastrophe environnementale sera irrémédiable. C’ est maintenant qu’ il faut les arrêter. Pas demain, ni après demain : aujourd’hui.<br /> Résistance….<br /> Ces crimes écologiques ne doivent pas rester impunis et la justice doit faire son travail.
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J
JLM18
10/11/2023 13:52
Et alors même que les procédures judiciaires sont en cours - référé expertise -.....Ces gens ne s'embarrassent de rien, surtout pas de l'avis de la population et des riverains.....
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V
vierzonitude
11/11/2023 13:26
Non pas de compromis je proposerai quelque chose ce sera à prendre ou à laisser.
L
Le vierzonnais
11/11/2023 08:51
Ce n'est pas de la suffisance au contraire et je suis sincèrement désolé que vous soyez vexé. C'est juste le réel, les csp+ avec plein de considérations si j'ose dire secondaires sont une infime minorité. Il faut en prendre conscience et agir en conséquence. Faire des compromis oui, oui dans le bon sens du terme. C'est comme ça que vous pourrez rassembler, élargir. Pourquoi croyez vous qu'il y a si peu de votants ? Vous ne pouvez pas le dénoncer et pas le prendre en considération dans une ville ouvrière et communiste depuis toujours.
V
vierzonitude
10/11/2023 23:12
Votre suffisance ne me surprend même pas. Futur député vous y avez pensé ?
L
Le Vierzonnais
10/11/2023 22:53
Sortez de l'entre-soi et vous verrez il n'y a pas beaucoup de bobos à Vierzon, le reste est globalement pour tout ce qui peut générer de l'emploi. Un conseil simple, facile et pas cher pour votre future campagne: les cafés. C'est pas faute de vous avoir prévenu que cela allait se faire.
V
vierzonitude
10/11/2023 21:09
Ah bon vous avez payè un institut de sondage je suis étonné que vous releviez mes approximations alors que vous faites une estimation au doigt mouillé. Vous feriez un excellent politicien.
L
Le Vierzonnais
10/11/2023 15:10
La population est majoritairement pour, je suis riverain et pour aussi
O
Oui
10/11/2023 08:12
Totalement à contre-courant à une époque où l'environnement doit être au cœur des préoccupations. On peut dire que le président de la CDC aura laissé une trace dans la ville ! Il a largement contribué à l'enlaidir en la bétonnant. Ça suffit, qu'il prenne sa retraite, vite !
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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