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Vierzonitude

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L'environnement comme l'hôpital devrait être placé sous protection citoyenne à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 14 Novembre 2023, 12:52pm

L'environnement comme l'hôpital devrait être placé sous protection citoyenne à Vierzon

On aimerait que nos élus, le député en premier, place la protection de l'environnement "sous protection citoyenne" comme il le dit de l'hôpital, dans le Berry républicain. Entre l'invitation de l'intersyndicale qui n'en était pas une (invitation) lors du dernier conseil communautaire et cette réunion de soutien de l'hôpital orchestrée au millimètre, pas de doute, l'offensive de la majorité bat son plein pour 2026. Sans doute le député encore maire croit-il refaire le coup de 2018 en soutenant que la maternité devait fermer, or on attend toujours les preuves...

Comme on s'y attendait, le rassemblement de lundi soir n'était qu'une longue exhortation creuse, non pas pour affirmer que l'hôpital était en difficulté mais pour affirmer que les élus communistes étaient à la manœuvre. Qui refuserait d'affirmer son attachement à l'hôpital de Vierzon, mais une fois de plus, nos élus affirment plus volontiers leur attachement à des causes qui les servent. L'environnement, le réchauffement climatique peuvent aller se faire cuire un œuf.

Déclarations creuses, absence d'annonces, le rassemblement avait un but, rassembler les adhérents du Parti pour faire masse. Depuis 1972, l'hôpital et sa situation sont des faire-valoir, une excuse pour masquer le vide d'une politique municipale qui privilégie certains et en oublient des tas d'autres. Pas uniquement des citoyens, mais des pans entiers de Vierzon. 

Pourquoi, depuis 1972, les élus de gauche n'ont pas ébauché l'idée d'un nouvel hôpital, construit sur un seul site ? Est-ce raisonnable de faire croire qu'à Vierzon, 25.000 habitants, l'hôpital pourra offrir autant de services qu'auparavant ? La lucidité n'est pas une qualité chez les politiques à l'instar du mensonge. Le député, une fois de plus, élude la maire de Vierzon pour se mettre en avant. Il est vrai que pour 2026, un poste de député n'offre pas la même visibilité qu'un poste de maire... Répétons-le : comment a-t-on pu investir aussi cher dans un nouveau bloc opératoire pour fermer l'hôpital ensuite ? Il est temps que la gauche se trouve un autre os à ronger. L'environnement par exemple...

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Commenter cet article
J
JLM18
14/11/2023 16:18
C'est positif de s'inquiéter du sort de l'hôpital, la réduction de service serait dramatique pour les gens, c'est donc une cause juste. Nous sommes dans une partie de la France ou le sujet de l'emploi et des services publiques est une préoccupation majeure chez les gens. Pour autant les autres sujet, notamment l'environnement, quand ils sont connectés au réel _ comme le développement anarchique des zones commerciale ou des centre logistiques - et dont l'impact est négatif sur l'emploi et la qualité de vie à moyen terme sera désastreux ont leur place dans le débat et est légitime à aborder même s'il est minoritaire…
Répondre
L
Le Vierzonnais
14/11/2023 14:11
A chacun son cheval de bataille. L'ancien maire veut sauver un hopitzl qui n'est pas en péril et Vierzonnitude veut sauver une nature Vierzonnaise qui ne l'est pas non plus. Messieurs, retrouvez votre crédibilité sur d'autres sujets. Merci par avance.
Répondre
V
vierzonitude
14/11/2023 16:32
????
L
Le Vierzonnais
14/11/2023 15:39
Inutile je ne fais pas de politique mais je ne me laisse pas endormir non plus. J'ai fait échouer la vente de la maison de Celestin, un fait d'arme qui vous a profité aussi. Si vous en doutez, demander à Mme Grison.
V
vierzonitude
14/11/2023 14:37
Si vous essayiez d'acquérir la vôtre, de crédibilité, on pourrait peut-être avancer, non ?
S
Simara Paul
14/11/2023 13:19
Très bien vu cette analyse . Bravo.<br /> Mobiliser les troupes stalinistes Vierzonnaises autour de la cause de l’ hôpital ça fait le buzz auprès des militants lobotomisés.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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