Cette photo est géniale : le poids des mots, le choc des photos. <br />
Très fort et bravo l’artiste ! <br />
De tout ce qui a pu être dit et écrit jusqu’à contre ce projet cette image restera gravée dans nos têtes.
Comme un arbre dans la ville<br />
Je suis né dans le béton<br />
Coincé entre deux maisons<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
Sans abri, sans domicile<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
J'ai grandi loin des futaies<br />
Où mes frères des forêts<br />
Ont fondé une famille<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
Entre béton et bitume<br />
Pour pousser, je me débats<br />
Mais mes branches volent bas<br />
Si près des autos qui fument<br />
Entre béton et bitume<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
J'ai la fumée des usines<br />
Pour prison mes racines<br />
On les recouvre de grilles<br />
Comme un arbre dans la ville
Bah alors les idéologues défenseurs de jancovici, vous êtes où ?
L
Le Vierzonnais
26/12/2023 15:57
Eh simara, sais-tu que janvovici refuse de débattre avec avec François Gervais? Bizarre non.<br />
https://youtu.be/-g89i0AvA8I?si=Aw0tqV8oj-fk1DKY
L
Le Vierzonnais
24/12/2023 15:43
Je ne suis pas spécialement pour virtuo mais fermement contre les gauchistes qui ont détruit l'emploi en France et qui en pures idéologues refusent le peu d'opportunités qui se présentent. En plus ils ne sont même pas foutus d'avoir de vrais arguments factuels. Et tout cela me rend plutôt malheureux pour mon pays. Le reveil va tellement être difficile bientôt.....mais vous ne voyez rien venir.
S
Simara
24/12/2023 14:10
Il est vraiment l’ imbecile heureux de service le Vierzonnais . Toute discussion avec lui est inutile car il est sur le blog uniquement pour défendre VIRTUO et le tout camion. Alors stop et joyeux noel à tous.
L
Le Vierzonnais
24/12/2023 07:58
Tout ce que tu dis est factuellement faut, il ne suffit pas que tu le penses pour que cela devienne vrai. Par contre je suis pour le ferroutage mais les syndicats de cheminots sont contre en ayant abandonné leur professionnalisme, il en découle un manque de confiance envers la sncf. C'est dommage mais dans la vie on recolte ce que l'on sème. Alors qu'ils avaient là un monopole en or mais quand on est con on est con.
S
Simara
23/12/2023 19:16
En réponse au Vierzonnais il faut préciser que depuis 1972 le fret SNCF qui était à l’ époque encore très utilisé n’ a fait que diminuer au profit du tout camion. En conséquence la pollution lié au transport routier n’ a fait que progresser avec la même courbe que le réchauffement climatique et les maladies respiratoires et les cancers qui en découlent. <br />
Mais cela l’ obscurantiste de service qui semble souffrir du syndrome négationniste majoritaire chez le Vierzonnais basique ne s’en rend même pas compte avec son cerveau aussi développé qu’ un pois chiche qui ne lui permet de s’ exprimer qu’ avec insultes et mépris.<br />
Aussi je suis plus à l’ aise dans ma peau de bobo idiot utile au bien commun, que dans la peau d’ un imbecile heureux qui fonce vers le précipice avec le troupeau de moutons bêlants.
L
Le Vierzonnais
23/12/2023 07:30
Je ne sais pas si vous vouliez une maxime ou une chanson de Maxime. Je pense au 1er choix car l'ordre moral, c'est votre truc à vous les bobos. Pour le 2ème choix, cette chanson est de 72, Maxime avait 23 ans et il est toujours de ce monde, tout va bien. La pollution des camions et de la construction est bien moindre qu'à l'époque en plus. Belle chanson mais encore un contre argument. Habitant la D926, je ne suis pas inquiet de la circulation mais plutôt de gens comme vous, les idiots utiles.
S
Simara
23/12/2023 07:10
Merci à ce cher Maxime Leforestier pour ce magnifique texte universel ! Avec un nom pareil il ne pouvait faire autrement.
L
Léon
22/12/2023 20:23
Bel hommage…..
C
Charlotte
22/12/2023 17:12
Comme un arbre dans la ville<br />
Je suis né dans le béton<br />
Coincé entre deux maisons<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
Sans abri, sans domicile<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
J'ai grandi loin des futaies<br />
Où mes frères des forêts<br />
Ont fondé une famille<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
Entre béton et bitume<br />
Pour pousser, je me débats<br />
Mais mes branches volent bas<br />
Si près des autos qui fument<br />
Entre béton et bitume<br />
Comme un arbre dans la ville<br />
J'ai la fumée des usines<br />
Pour prison mes racines<br />
On les recouvre de grilles<br />
Comme un arbre dans la ville <br />
Hélas à Vierzon ce sont les chênes centenaires que l'on abat .
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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