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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand le P.C manifeste contre... les méfaits d'une plateforme logistique géante

Publié par vierzonitude sur 11 Décembre 2023, 14:00pm

Quand le Parti communiste et la CGT manifestent devant la Préfecture contre la délocalisation de l'entreprise à Lunery-Rosières pour la plateforme logistique de la Chapelle Saint-Ursin, ils manifestent contre le suppléant du député communiste qui a décrété cette construction de plateforme, sœur jumelle de celle qui doit se construire à Vierzon.

Début des travaux VIRTUO : les bétonneurs et les politiciens locaux tentent de s'imposer en force !

Début des travaux VIRTUO : les bétonneurs et les politiciens locaux tentent de s'imposer en force !

https://nonaucentrelogistic.wixsite.com/nacl/post/d%C3%A9but-des-travaux-virtuo-les-b%C3%A9tonneurs-et-les-politiciens-locaux-tentent-de-s-imposer-en-force

L'association Hangars et tout camion qui lutte contre cette plateforme à Vierzon, met en avant "le mythe de la création d’emplois dans les centres logistiques. Ces structures ne créent rien mais sont un facteur puissant de déstabilisation économique et sociale. 

Ils favorisent de délocalisation et la concurrence entre territoires du même département  comme on le constate avec cette affaire."

Et d'ajouter : "Aujourd’hui le suppléant de l’actuel député est à l’origine de la délocalisation et le député lui-même est aux abonnés absents. le logo PCF signifierait t-il donc Parti Capitaliste Français ?


La leçon à tirer de ce lamentable épisode est bien que les promesses d’emplois sur les centres logistique, notamment celui en projet à Vierzon, sont du vent. Resteront à la fin les délocalisations, les destructions environnementales et du cadre de vie, l’envahissement des poids lourds, les pollutions."

 

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J
JAUG
11/12/2023 15:25
Rozières, vendu à l'Italien Candy-Hoover puis repris en 2005 par le chinois Hayer. <br /> <br /> Une moitié de l'entrepôt de la Chapelle Saint Ursin est destinée à rassembler l'électroménager produit en Chine, livré par bateau au Havre , puis en train à la plateforme Combronde qui chargera les containers sur des camions à destination de la Chapelle Saint Ursin (cf la presse). Les produits seront réceptionnés par les anciens de Rosières qui feront les 25 km qui les sépare de leur nouveau lieu de travail. <br /> <br /> Un bel exemple de ré-industrialisation de la France à la sauce néolibérale. <br /> <br /> Donc, les habitants des Forges, Vignoux, Mehun et autres Marmagne pourront aisément profiter des trains .... de camions pour l'entrepôt du suppléant de M. le Député à moins que ces messieurs négocient avec les autoroutiers la gratuité de l'autoroute entre Vierzon et Bourges !
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S
Simara
11/12/2023 17:22
Et en même temps le camarade député Sansu parade avec les militants CGT de l’hôpital de Vierzon en voulant faire croire qu’il s’oppose à la fermeture de l’hôpital que personne ne veut fermer. La preuve en est ce sont les travaux de rénovation et modernisation du bloc opératoire.<br /> C’ est vraiment du grand cirque médiatique de la part du député qui cherche seulement à se donner une raison d’être ….

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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