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Vierzonitude

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Sex-shop rue Gallerand : des opposants demandent de renoncer au déménagement

Publié par vierzonitude sur 15 Décembre 2023, 22:58pm

La polémique concernant le déménagement du sex-shop de l'avenue Pierre Sémard à la rue Gallerand est monté d'un cran. Révélé par Vierzonitude, il avait suscité de très nombreux commentaires, des pour mais aussi des contre.

Et parmi ces derniers, l'association des parents d'élèves de l'enseignement libre de l'institution Notre-Dame Saint-Joseph de Vierzon s'inquiète dans une lettre recommandée adressée à la gérante du sex-shop, de l'ouverture de ce commerce rue Gallerand. 

Ces opposants estiment pour leur part, que le sex-shop serait situé à 159 mètres (la loi dit pas à moins de deux cents mètres) de l'entrée des élèves au collège, au 9 rue de la Monnaie.

Les détracteurs de cette installation en appellent "à la protection des enfants afin d'assurer leur sécurité morale et psychologique, au respect de la moralité des plus jeunes, à l'ordre public et aux bonnes mœurs".

L'association explique aussi avoir saisi la maire de Vierzon pour la prise d'un arrêté d'interdiction d'installation du sex-shop rue Gallerand avant, si besoin, de saisir la juridiction compétente.

Dans un message posté sur la page Vierzonitude, la gérante du sex-shop explique avoir effectué le trajet à pied du magasin ex-Musica au 9 rue de la monnaie, il y a 270 mètres et par un autre trajet, toujours à pied,  il y a 210 mètres du collège.

On attend que l'association adresse également une lettre recommandée au bistrot de la place du Marché au Blé, beaucoup trop près de l'entrée du collège, à celui à l'angle de la rue Gallerand et de la rue Joffre, à la boutique de CBD rue Joffre et aux nombreux marchands ambulants d'herbes aromatiques qui constellent le quartier. 

Le sex-shop de la gare déménage rue Gallerand - Vierzonitude

Le sex-shop de la gare déménage rue Gallerand - Vierzonitude

Il y aura bientôt un nouveau commerce, rue Gallerand. Et donc un pas de porte vide en mois, celui de l'ancien magasin Musica où l'on y jouera, à partir du 8 janvier 2024, une toute autre partiti...

http://www.vierzonitude.fr/le-sex-shop-de-la-gare-demenage-rue-gallerand.html?fbclid=IwAR2VD7MllLaheXj8CDhka5IjlWKsYhrB3ZUxEKSlBE2Vj_QdLcer70cB4N0

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M
Maire de Tours
16/12/2023 15:13
Jean Royer reviens!
Répondre
O
Oui
16/12/2023 11:18
Ce qu'ils ignorent ces naïfs, c'est que leurs petits chéris ont toutes les possibilités de voir cent fois plus choquant sur les téléphones dont ils font un usage immodéré !<br /> " Ordre public et bonnes mœurs " ça sent vraiment la bigoterie d'un autre âge.
Répondre
V
Vierzon hais
16/12/2023 11:07
Je peux comprendre que cela choque certains cathos mais a un moment faut arrêter de croire que la clientèle du sexshop va perturber des jeunes qui ont déjà acces a tout ce qu'il faut sur leurs smartphone, de plus les vitrines sont faites pour que l'on voit rien donc rien de choquant pour leurs enfants
Répondre
C
Cravache
16/12/2023 10:09
Myope des yeux,myope du cœur et myope du.......!!!!!!<br /> (Katia dans le père Noël est une........).
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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