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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo

Publié par vierzonitude sur 28 Janvier 2024, 12:08pm

Boris René, vice-président chargé du développement économique à la communauté de communes de Vierzon avait évoqué, lors du conseil communautaire de mercredi que "le travail fait vivre et nous fait vivre. Tout du moins, toujours plus que d’effectuer des affichages sauvages", et ceci à propos du projet Virtuo.

Vierzonitude avait jadis dénoncé la pollution visuelle notamment de l'affichage sauvage de certains syndicats et même de partis écologistes. Vierzonitude n'a pas changé d'avis et ne comprend pas comment on peut faire de l'écologie, dénoncer des projets écocides comme Virtuo et polluer avec des affiches collées partout.

Mais, ce qui est valable pour ceux qui dénoncent le projet Virtuo doit l'être pour tous, or, nous n'avons pas entendu beaucoup le vice-président de la CDC dénoncer les affichages sauvages des uns et des autres. Dommage, cela aurait donné plus de crédit à son propos.

Force est de constater qu'en privant les Vierzonnais d'un débat utile sur Virtuo et en refusant de prendre en compte les arguments des opposants, ces derniers s'expriment de façon anarchique. Nous avons fait le tour de la ville pour collecter les slogans. Les voici.
 

Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo
Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo
Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo
Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo
Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo
Un élu dénonce l'affichage sauvage des opposants à Virtuo
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J
JLM18
29/01/2024 12:54
Sympas les petites affiches...Continuez....
Répondre
S
Simara
28/01/2024 21:24
Merci encore une fois à Vierzonitude pour ce reportage photographique culturel : il montre que le street art accompagne une contestation citoyenne à un projet ecocide et inutile qui repose sur une conception dépassée du développement économique . <br /> Dans ce cas on ne peut plus parler d’ affichage sauvage mais d’ un acte culturel de resistance.<br /> Et ces affiches ne devraient surtout pas être détériorées mais exposées au musée de la ville comme œuvres d’art. Elle sont tellement plus belles que les affiches du PCF ou de la CGT qui régulièrement enlaidissent la ville et découragent les vrais investisseurs plus sérieux que VIRTUO et ses complices prédateurs des fonds de pensions.
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U
un autre
28/01/2024 20:01
Des écolos qui collent des papiers partout...sacrés écolos en bois.
Répondre
A
AR
30/01/2024 11:28
quelle comparaison. . . . simpliste. Pour ne pas dire Simplette ( de Simplet)
L
Le Belgitude Vierzonnais
28/01/2024 18:40
Je préfère encore une pollution provisoire pour une bonne cause, qu'une pollution perpétuelle et sans retour possible.
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A
Alien_Agacé
28/01/2024 17:53
Projet ridicule, excellents slogans! Leurs auteurs possèdent un talent qui fait défaut à la Com-Com!<br /> <br /> D'après mes modestes connaissances du droit Français, le Président Dumon, qui menace de poursuivre en justice les assocoatiions qui conchient Virtuo de leur mépris n'a aucun droit à le faire!!<br /> Pourquoi? parce que ce sont le permis de construire émis pâr la Mairie de Vierzon et l'autorisation envirroinnementale émise par la Préfecture que visent ces recors contentieux.<br /> <br /> Donc, les pertes d'exploitation qu'évoquent le Président Dumon ne concernent en aucun cas la Communauté de Communes. Le seul acteur qui pourrait y prétendre c'est le pétitionnaire lui-même à savoir la Société Virtuo-Vierzon! A ce jour, M. Gregory Blouin ne s'est pas manifesté dans ce sens.<br /> <br /> François Dumon, le Jean-Pierre Rampal du Berry! Ou le Ian Anderson pour les connaisseurs!.
Répondre
A
AR
30/01/2024 11:27
et ajoutons que plus un mot sur le ferroutage , sur le trafic poids lourds , rien sur les liaison entre ce machin et le réseau ferré , rien sur les employeurs de CES 300 EMPLOIS , chiffre lancé en l'air etre étayé, suspicion sur l'approbation des vierzonnais alors qu'il n' y a eu aucun débat, absent des programmes municipale contrairement a se qui prétendu, Beuchon qui fait le petit télégraphiste , oubli de parler du transfer d' emplois de St Florent ( Haier) a sa commune , autrement dit 0 créations d'emploi. Mais tout le monde s'en fout

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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