Si l'hôpital n'existait pas, quel combat mènerait alors le député qui faut aussi maire ? On se demande. On se souvient du combat pour le maintien de la maternité qui n'a jamais eu l'intention de fermer, puis pour le maintien de la chirurgie qui n'a jamais eu l'intention de quitter l'hôpital, mais tant que le P.C et la CGT se mobilisent pour quelque chose...
Et voilà maintenant, après tout ça, qu'arrive l'affaire de l'Ehpad de la Noue dont le montage juridique est impossible et a été recalé par la ministre de la santé elle-même. En fait, la réglementation ne permet pas le recours à un bailleur social pour un hôpital afin de faire des travaux.
Evidemment, le député s'en est offusqué, a menacé de mobiliser ses soutiens et a écrit, nous apprend le Berry, "un courrier à Catherine Vautrin, ministre de la Santé et des Solidarités, afin de demander une audience en sa présence et celle de Corinne Ollivier, maire de Vierzon et présidente du conseil de surveillance à l’hôpital, dans le cadre du dossier de l’Ehpad de La Noue."
En fait, il y aura un projet, certes moins ambitieux que celui imaginé par les élus, histoire que le ruissellement fonctionne pour eux aux prochaines élections municipales.
La direction travaille en effet "sur un projet alternatif moins ambitieux qui consisterait en une opération d’extension d’une partie des bâtiments existants, associée à la possibilité d’un bâtiment neuf moins important", dixit le Berry.
Certes, c'est un projet différent mais qui permettrait, à terme, "de disposer du même capacitaire que le projet initial, mais dont la réalisation s’échelonnerait en deux phases." Evidemment, pour les élus, faire comme si les problèmes financiers n'existaient pas, c'est facile, avec l'argent des autres. remarquez, cela fait combien, cinquante ans que ça dure...