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Vierzonitude

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Incivilités et sécurité : quel beau discours !

Publié par vierzonitude sur 4 Février 2024, 17:39pm

Incivilités et sécurité : quel beau discours !

Le maire-adjoint à la sécurité de Vierzon a prononcé un beau discours lors du conseil municipal de décembre. Nous avons malgré nous laissé échapper une larme d'émotion.

"La sécurité doit demeurer un pilier essentiel de notre gestion municipale. Nous nous engageons à renforcer nos moyens pour garantir la quiétude de chaque quartier et le bien-être de chaque citoyen. Toutefois, au-delà des ressources matérielles, notre approche repose avant tout sur une volonté collective.

Nous sommes conscient que la sécurité ne se limite pas à des investissements financiers ou à l’acquisition de matériel. C’est avant tout une question de volonté commune, un engagement partagé à agir conjointement pour maintenir un environnement sécurisé pour tous.

Cette volonté est ancrée dans notre engagement politique. Nous reconnaissons que les ressources financières et humaines sont indispensables. Cependant, c’est notre volonté profonde qui guide notre stratégie. En donnant une réelle efficacité à ces
moyens et en façonnant notre approche proactive pour relever les défis sécuritaires présent et futurs. Notamment avec une montée en puissance des effectifs en externe, aussi bien qu’en interne. Nous serons attentifs à l’ensemble des situations.

La montée en puissance de nos dispositifs de sécurité, ne se limite pas à une simple question de moyens, mais émane d’une volonté collective. Cette vision intégrale nous guide alors que nous mettons en œuvre des partenariats renforcés et une présence accrue pour assurer la tranquillité de notre ville.

En conjuguant les axes que sont la sécurité, la transition énergétique des transports urbains et la solidarité, nous réaffirmons avec conviction que notre engagement envers la sécurité de Vierzon repose sur une volonté institutionnelle inébranlable. Je vous remercie pour votre confiance alors que nous poursuivons notre mission de garantir la sécurité et le bien-être de tous nos concitoyens."

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E
Erreur404
05/02/2024 13:50
"En conjuguant les axes que sont la sécurité, la transition énergétique des transports urbains et la solidarité, nous réaffirmons avec conviction que notre engagement envers la sécurité de Vierzon repose sur une volonté institutionnelle inébranlable." C'est sans queue ni tête. Ca a dû être pondu par ChatGPT. Du moins j'espère, si ce discours a été écrit par une intelligence artificielle ce serait une bonne excuse.
Répondre
T
tenirbon
04/02/2024 18:52
J'ai relu 3 fois son discours, de belles phrases qui ne veulent rien dire, que viennent faire la transition énergétique et la solidarité et la volonté inébranlable de je ne sais quoi
Répondre
T
Tartuf
04/02/2024 21:38
Site qui censure bravo vous êtes bien une ville de merde

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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