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Vierzonitude

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La secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts contre le projet Virtuo

Publié par vierzonitude sur 20 Février 2024, 17:08pm

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts contre le projet Virtuo

Marine Tondelier, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie Les Verts, est contre le projet de plateforme géante Viruto que la ville de Vierzon et surtout la communauté de communes laisse construire sur 17 hectares de prairies dont treize de zones humides.  

Elle était à Vierzon, ce mardi. "Au moment où l'on parle de crise agricole, de circuits courts, de manger des produits cultivés localement, on voit bien l'aberration de ce genre de projet", explique Marine Tondelier à France Bleu.

Cet immense hangar de 80.000 mètres carré serait construit sur une zone humide, mais la mairie de Vierzon s'engage sur la création de 300 emplois. "On nous fait miroiter des promesses d'emplois qui se révèlent toujours très décevantes. Ces plateformes suppriment souvent beaucoup plus d'emplois dans les petits commerces", poursuit la secrétaire nationale d'EELV.

Et nos élus font toujours la sourde oreille persuadés comme peuvent l'être des élus crédules et surtout soucieux d'être réélus en 2026...

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Commenter cet article
L
Le Vierzonnais
26/02/2024 08:45
Est-ce que cela a été abordé aux informations télévisées nationales ?
Répondre
V
Votez Asselineau!
21/02/2024 14:55
En 2020 la majorité municipale Macron compatible est réélue avec le soutien d'Europe écologie!<br /> En 2022 le Maire de Vierzon est élu député avec le soutien d'Europe écologie!<br /> Les plateformes logistiques XXL s'inscrivent dans un schéma euro mondialiste d'importations et de delocalisations(Merci au socialiste Jacques Delors d'avoir revendiqué la destruction de 3 millions d'emplois industriels en France).<br /> Le PCF,la France insoumise et Europe écologie ne veulent ni sortir de l'union européenne,ni de l'Euro.<br /> Conclusion:ces gens se moquent de nous et nous prennent pour des demeurés.<br /> Ont ils vraiment tort?
Répondre
T
tenirbon
20/02/2024 18:17
Rappelez moi, les verts sont bien une composante de la Nupes ? Quelle belle majorité pour Vierzon ! Tous les espoirs sont permis...
Répondre
C
Coco écolo
21/02/2024 07:32
Une seul élue écolo opportuniste dans la majorité actuelle, même pas présente auprès des opposants à VIRTUO. Autant ne pas la comptabiliser parmi les ecolos, comme son jeune collègue FI taupe coco.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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