Il y a beaucoup de joie et de rêve, dans cette vidéo<br />
.La mise en scène d'entrée, je la vois un peu comme un jeu de cowboys, une forme de liesse. ils sont infiniment moins agressifs que les cowboy du dimanche qui battent nos campagnes " armés pour de la vraie".<br />
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Ce qui est important, c'est que ces jeunes semblent avoir trouvé une voie et une voix,...des projets qui les rendent fiers et heureux..
Bonjour,<br />
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En regardant objectivement cette vidéo, que voit-on : des jeunes gens qui parlent d'une musique qui leur plait, de leurs projets autour de cette musique, ils dansent et s'agitent. Jusque là, rien de choquant ni d'anormal.<br />
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Le bât blesse lorsque l'on voit certaines personnes très jeunes qui agitent ET emploient des armes réelles ou supposées ; arme de poing et matraque télescopique. La détention, le transport et l'utilisation de ces armes sont définis par des textes de lois et leurs utilisations inadéquates peuvent entraîner des poursuites pénales. La matraque télescopique est considérée comme une arme et est utilisée, dans des conditions très précises, par les forces de l'ordre. <br />
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Je pense que le parquet judiciaire pourrait investiguer afin de : - identifier les détenteurs de ces armes réelles ou supposées & de procéder aux saisies nécessaires. <br />
Mais tout ceci n'engage que moi.<br />
Kénavo.
Euhhhh... C'est quoi le but ? Matraque télescopique, gun, rodéos sauvages... etc<br />
C'est sûr ça va donner envie à de nouveaux habitants de s'installer à Vierzon !!
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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