Il n'a jamais été question, ici, de faire porter le chapeau de la vacance commerciale aux élus. Leur inaction, leur manque de réalisme et surtout, leur entêtement à ne pas vouloir considérer que le commerce n'est pas qu'une affaire de pas-de-porte qu'on ouvre mais aussi et surtout d'environnement.
Toujours est-il que l'on ne peut pas se gargariser d'une telle situation, ni ne pas vouloir admettre qu'il existe un problème récurrent. Bien sûr, entend-on de tous côtés, ailleurs c'est pareil, Vierzon n'est pas seule dans ce cas etc...
De belles paroles pour qu'on ne fasse rien puisque c'est déjà cuit. Vierzonitude est allé compter, pour mettre une réalité sur la situation.
Au Forum république : même musique : six pas d portes vides contre six occupés, en dehors de l'hôtel et du supermarché. Là encore va-t-on nous expliquer que c'est faux, que la vacance est un fantasme ? Seulement, nos élus ne vont rien dire, l'un d'eux est à l'origine de ce fiasco.
Avenue de la République : 56 locaux occupés, 12 vides, un peu plus de 20% de vacance commerciale. Un commerce a d'ailleurs baissé le rideau, hier samedi, l'épicerie Arôme et déco. Une fois de plus, ces chiffres ne sortent pas de l'imagination de Vierzonitude mais d'une réalité que certains ne veulent pas voir.
Rue Joffre : autant de commerces ouverts que fermés, (20 vides, 21 occupés) dont la permanence du député, le siège de France-Loire, un local qui réunit des architectes, un autre une association de cinéma... Alors, au lieu d'expliquer que cette rue vit normalement, que tout va bien dans le meilleur des mondes et que Vierzonitude noircit le tableau, il suffit de compter, comme l'a fait Vierzonitude, pour voir la réalité.
On n'a pas compté l'arrière des commerces de la place du Marché au Blé (café-brocante, Secours catholique...) qui ne s'ouvre plus rue Joffre. Alors, oui, nous réaffirmons que cette rue a besoin d'être repensé du haut jusqu'en bas, comme la place Gallerand et la rue Gallerand. Et on a beau essayer de se persuader que tout va bien, non, tout ne va pas bien. Ah moins de nous prouver que les vingt locaux vides n'existent pas. Et qu'on vienne aussi nous dire que l'Action Coeur de ville a changé quelque chose...