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Vierzonitude

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Un élu qualifie d'arriéré ceux qui remettent en cause sa politique

Publié par vierzonitude sur 29 Mars 2024, 19:27pm

Un élu qualifie d'arriéré ceux qui remettent en cause sa politique

"Pas de leçon, c'est vous les arriérés," assène un élu vierzonnais sur la page de Vierzonitude. Il ne fait pas bon remettre en cause les choix politiques de cette ville. Ni les contemporains, ni les erreurs du passé. Et encore moins le projet Virtuo dont on dirait que nos élus jouent leur vie sur son existence.

En fait, Virtuo, la plateforme logistique géante, serait pour nos élus, la seule preuve en plus de soixante ans, que la position géographique de Vierzon lui a enfin apporté quelque chose ! Depuis le temps que nos élus nous le rabâchent, sans résultat. 

Et voilà que remettre en cause, les choix, les projets, la politique même de cette majorité fait de nous des arriérés. Protéger l'environnement à l'heure des dérèglements climatiques majeurs et évidents, c'est être arriéré. Ne pas souscrire au capitalisme économique contre lequel nos élus se battent à Paris mais lui ouvrent les bras à Vierzon, c'est être arriéré.

Participer au débat "sans en être les acteurs", c'est être arriéré. Bref, pendant que nos élus mènent une politique qu'on pourrait jugé "arriéré", elle tente de récolter des lauriers avec les vieilles ficelles qui marchaient peut-être au temps de la guerre froide mais qui n'ont plus cours aujourd'hui.

Quand ceux qui ont commis les erreurs qu'on paye encore au prix fort aujourd'hui ne chercheront plus à compromettre l'avenir de cette ville, les "arriérés" auront peut-être changé de camp. Cordialement. Votre blog dévoué.

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A
Alien_Agacé
01/04/2024 00:17
Mais oui, bien sûr! Il faut que le projet Virtuo soit le premier clou dans le cercueil du PCF à Vierzon!!<br /> <br /> Il a tout pour cela : trop grand , trop cher, trop tard!!! pas de mise en concurrence, pas d'appels d'offre! Je signe deux mains après une tape dans le dos du promoteur... un exemple de ce qu'il ne faut pas faire!!...<br /> <br /> Définition de mots croisés : "En voie de disparition", 10 lettres commençant par "C" et finissant par "e"..<br /> <br /> je vous laisse réfléchir!...
Répondre
V
Votez Asselineau!
30/03/2024 10:23
Les élus locaux au service de la mondialisation et du libre échange,ça suffit comme ça!<br /> Pour l'élu qui insulte d'arriérés les gens qui ne pensent pas comme lui,la solution,c'est la démission ou la destitution!<br /> Les élus locaux qui se prétendent républicains en soutenant la destruction de NOTRE France par le Prési roi ne méritent aps la confiance des citoyens!<br /> Dehors!
Répondre
O
Oui
30/03/2024 10:17
Venant de gens qui ont contribué à faire de Vierzon une ville dans la dèche sur tous les plans, c'est presque comique.
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C
Camus r
29/03/2024 19:43
il y a exactement le mm projet à Romorantin avec le mm hangar géant<br /> Sous un autre nom évidemment donc arrêtons avec la position géographique <br /> C'est ds tous les coins qui acceptent c tout <br /> Rien d'extraordinaire<br /> Et surtout gros pipeau du nombre d'emplois !!!!!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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