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Vierzonitude

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Une pétition pour que nos élus pétitionnent pour des sujets également importants

Publié par vierzonitude sur 13 Mars 2024, 14:54pm

Cette campagne a besoin de votre soutien

Cette campagne a besoin de votre soutien

A Vierzon, il y a donc des sujets nobles défendus par les élus, qui pétitionnent à tour de bras : hôpital, Ehpad de la Noue, fermeture des classes. Or, Vierzon, n'est pas seulement une success...

https://www.change.org/p/pour-les-autres-sujets-jug%C3%A9s-moins-nobles-selon-nos-%C3%A9lus/sfs/copy/565527119

A Vierzon, il y a donc des sujets nobles défendus par les élus, qui pétitionnent à tour de bras : maintien de l'hôpital, reconstruction de l'Ehpad de la Noue, fermeture de classes. Or, Vierzon, n'est pas seulement une succession de "sujets nobles" défendus par celles et ceux qui ont pour objectif principal, leur maintien à la mairie.

Vierzon est aussi une suite de sujets "moins nobles", au regard de nos élus mais tout aussi importants pour le bien-vivre, le bien-être, la cohésion de cette ville, l'image de cette ville.

Prenons par exemple, l'urgence de rénover la rue Joffre, la rue Gallerand, la place Gallerand, celle de repenser l'avenue de la République et les deux places Foch et Mail, entre autres...

La priorité de refaire la place de la Gare en est-elle une au regard de la vie quotidienne des Vierzonnais ou est-ce parce que ce projet est subventionné ? On nous parle d'un million de voyageurs par an à Vierzon mais foulent-ils tous la place de la Gare ? 

Et les 25.700 Vierzonnais qui foulent chaque jour le sol de Vierzon ? On n'en fait rien ? Alors, Vierzonitude lance une pétition pour que les élus pétitionnent pour les sujets qu'ils estiment "moins nobles" à Vierzon. Pétitionner contre eux-mêmes ? Ce serait drôle mais ce n'est pas l'idée. Mais reconnaître qu'il existe, depuis des années et des années, des problèmes qu'ils refusent d'aborder, ce serait déjà une victoire.

Alors, pour que les "petits sujets" de la vie quotidienne des Vierzonnais soient prise en compte par nos élus, cette pétition, plus symbolique qu'autre chose, permettra peut-être, d'insérer dans le débat public, des sujets différents de ceux que nos élus estiment d'importance.

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S
Simara
14/03/2024 09:19
Le nouvel hymne de Vierzon : <br /> https://www.youtube.com/watch?v=kJzHmm_LD3M
Répondre
S
Simara
14/03/2024 15:52
En effet le lien ne semble pas fonctionner. Allez simplement sur Youtube et taper <br /> Ma Prairie, plusieurs choix…..
K
Kevin
14/03/2024 12:07
Nul, on n'y comprend absolument rien , la qualité du son est inaudible sur toutes les paroles,ici ce n''est pas chanter clairement mais de bien brailler le plus fort possible, dommage.
S
Simara
14/03/2024 09:10
Nos élus de gauche de Vierzon si prompts à pétitionner pour La Défense de l’ hôpital, des Ehpad, des écoles, de la création d’ une plateforme logistique, devraient pétitionner pour le ferroutage, l’interdiction des poids lourds en transit, voire même interdire la traversée de la ville aux transporteurs locaux au départ ou au retour à leur dépôt route de Bourges où au Vieux Domaine. Pas plus que les poids lourds en transit les locaux ne devraient traverser la ville si ça n’est pas pour une livraison locale. Par ailleurs la rénovation de la place de la gare sera une emplâtre sur une jambe de bois et ne donnera pas à la ville un air plus rayonnant. Depuis 50 ans je constate le déclin de cette ville et son enlaidissement. Cette ville sombre dans la désespérance et la laideur malgré les vaines promesses des différentes municipalités. Mais c’ est pas de leur faute à eux, c’ est la faute aux capitalistes, comme ils disent.
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J
JLM18
13/03/2024 16:38
Surtout qu'interdire le stationnement sur la place de la gare est absolument aberrant et va causer d'énorme difficultés pour les usagers surtout les dimanches, vendredi et lundi ou des milliers de voyageurs sont déposés devant la guerre avec d'énormes valises... les gens devrons donc se trimbaler plusieurs centaines de mettre avec leurs bagages. Une bonne sué en perspective, mais on s'en fout la plupart n'habitent pas à Vierzon<br /> <br /> Les génies qui ont conçu et surtout ceux qui ont accepté le projet ne doivent pas prendre souvent le train.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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